Anne Poupart, productrice de safran à Ponthoile
Chaque semaine, nous vous proposons de découvrir une personnalité à travers son portrait chinois. Cette semaine, nous avons rencontré à Ponthoile Anne Poupart, productrice de safran depuis 14 ans en Baie de Somme et membre des disciples d’Escoffier.
➜ Si j’étais une saison…
J’aime toutes les saisons. Elles nous ramènent aux cycles éternels de la vie et de la nature. Chaque saison a sa raison d’être : elle nait, elle croit, elle décroit et s’endort l’hiver. L’être humain fait partie de ce cycle et se nourrit de ses odeurs, de ses couleurs, des éléments, des bruits, etc.
➜ Si j’étais un moment de la journée…
Le soir, surtout l’été. Nous avons la chance de pouvoir regarder les couchers de soleil depuis notre cuisine. Les couchers de soleil en Baie de Somme nous offrent un spectacle magnifique dont on ne se lasse pas.
➜ Si j’étais un des cinq sens…
Les cinq sens sont importants, mais il en est un relié à la cuisine de notre maman. Les effluves qui proviennent de la cuisine, les petits plats mijotés, les repas en famille, les pot-au-feu et la bonne tarte aux pommes du dimanche. La transmission de ces recettes de cuisine est primordiale pour les générations à venir.
➜ Si j’étais une ville…
J’ai un coup de coeur pour Valencia en Espagne. Les Espagnols sont très accueillants, gentils et chaleureux. La fête est toujours présente. On se sent bien partout, la ville est belle, on y mange également très bien et de plus, vous avez de nombreux petits marchés couverts à découvrir dans différents quartiers de la ville où les produits frais sont légion.
➜ Si j’étais un paysage…
Ce serait la mer. Elle m’apaise, je pourrais passer des heures à regarder les vagues, ces moments nous laissent des temps de méditation à l’intérieur de soi. J’ai besoin de ces temps de détente, mais j’aime aussi me balader sur le sable, mais ces moments sont malheureusement trop rares.
➜ Si j’étais une pièce de la maison…
La salle à manger où se déroulent souvent les repas de famille ou d’amis avec des plats simples pour de bons moments où la convivialité et la simplicité sont présentes.
➜ Si j’étais un livre…
Je lis énormément, un de ceux que j’ai préférés et que j’ouvre régulièrement est « L’amour sans condition» de Paul Ferrini. Ce livre nous parle d’amour avec un regard à l’intérieur de notre coeur et surtout sur de pardon pour soi et pour les autres. Ce livre est un hymne à notre propre vie, mais aussi à, la vie tout court sans condition.
➜ Si j’étais un mot…
J’aime beaucoup le mot «liberté » du poème de Paul Eluard, c’est un mot qu’il ne faut jamais, jamais oublier.
➜ Si j’étais un film…
« Flashdance », j’ai adoré ce film qui retrace la vie d’une adolescente, soudeuse dans la vie qui à force de persévérance accède à son rêve de devenir danseuse professionnelle.
➜ Si j’étais un super pouvoir…
Pouvoir agir sur la tolérance, la fraternité et l’espoir pour que l’amour revienne sur terre est mon souhait le plus cher. Il faut préserver notre planète pour nos enfants et petits-enfants.
➜ Si j’étais un jeu vidéo…
La trilogie des Legend of Kyrandia dans les années 90, c’était un jeu d’aventures et un jeu de pistes où il fallait résoudre des énigmes.
➜ Si j’étais un style de musique…
J’aime toutes sortes de musique, cela peut aller du hard rock au rock en passant par la variété française ou par la musique classique, mais j’ai un petit penchant pour la musique New wave des années 80.
➜ Si j’étais un instrument de musique…
Le Doudouk, c’est un instrument qui m’émeut profondément et que j’ai découvert grâce à Levon Minassian, compositeur de films. Le morceau « Im ayrogh veuchtitz» tellement triste et magnifique à la fois qui est un hymne en mémoire au génocide du peuple arménien. J’ai découvert cet instrument, entre autres, notamment en musicothérapie lors d’une formation, ce qui m’a permis de connaître de nombreux instruments méconnus.
➜ Si j’étais un dessert…
Une simple mousse au chocolat noir ou un éclair suffisent à mon bonheur.
➜ Si j’étais une friandise…
La guimauve, qu’elle soit au chocolat, aux fruits ou au safran. Que c’est bon.
➜ Si j’étais un loisir…
Depuis que je suis petite, j’adore dessiner. Mais j’ai d’autres loisirs comme la cuisine, quand j’ai un peu de temps libre ainsi que la médiation et la lecture.
➜ Si j’étais une lettre de l’alphabet…
L’Alpha ou l’Oméga, le début et la fin de toutes créations, tout est infini. Il n’y a pas de limites.
➜ Si j’étais un bruit…
Je dirais le bruit d’une cascade ou d’un torrent en montage, c’est un peu comme des notes de musique qui nous ressourcent.
➜ Si j’étais une devise…
«Ne juge pas chaque jour à la récolte que tu fais, mais les graines que tu sèmes » de Robert Louis Stevenson. Lorsque j’ai démarré la production de safran en Baie de Somme voilà maintenant 14 ans, cette citation m’a permis d’avancer et même en cas de difficulté de continuer sur mon chemin professionnel.
➜ Si j’étais une qualité…
Selon mes proches ce la bienveillance. serait