Le Journal d'Abbeville

Lucile Ragout rêve de devenir Miss Somme

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Quel lieu autre que le cimetière chinois de Nolette peut représente­r la paix dans notre région maritime ? C’est pour cela que l’associatio­n Arts et jardins des Hauts de France, la mission du centenaire de la Première Guerre mondiale et le ministère des armées ont élaboré un parcours créatif dans différents lieux de conflit situés dans la région des Hauts de France, dans le Grand Est ainsi qu’en Belgique.

Un 22e jardin

Depuis 2018, année de célébratio­n du centenaire de la fin de la 1re guerre mondiale, 20 jardins de la paix ont été créés dans le but d’offrir une approche différente dans les différents lieux de mémoire, des lieux très différents allant de la clairière de l’Armistice en forêt de Compiègne aux douves du château de Péronne ou au chemin des Dames à Notre-Dame-de-Lorette.

Quarante sont prévus d’ici fin 2024 d’où la présence ce lundi en début d’après-midi au cimetière de Nolette de nombreux élus, d’enfants de l’école de Noyelles-sur-Mer et de Gilbert Fillinger, président de l’associatio­n Arts et Jardins des hauts de France pour l’inaugurati­on du 22e jardin jouxtant le cimetière chinois de Nolette.

« Je suis à fond dans cette élection et j’espère devenir Miss Somme. Mon rêve c’est d’aller tout en haut». A 20 ans, Lucile Ragout consacre toute son énergie à préparer l’élection de Miss Somme qui se déroulera le samedi 11 mai au théâtre d’Abbeville. Et pourtant, au départ, rien ne la prédestina­it à se présenter.

Chorégraph­ie, photos et vidéos

« Tout s’est fait un peu par hasard, dévoile la jeune femme, qui vit à Nouvion. J’ai discuté avec Ophélie Dhelf, propriétai­re du magasin Fashionist­ar à Abbeville. Elle est spécialisé­e dans la location de robe de soirée. Elle cherchait des mannequins pour des essayages et elle m’a parlé de cette élection. J’ai décidé de m’y inscrire. C’est la première fois que je participe à ce type d’élection. Être miss, c’est être proche des gens et je le suis. J’aime les choses simples ».

Et elle y croit dur comme fer. Elle enchaîne la tournée des partenaire­s, répète les chorégraph­ies chez elle, multiplie les photos et vidéos sur les réseaux sociaux.

Sociable et souriante

« Je m’investis totalement, confirme celle qui poursuit ses études pour décrocher son diplôme pour devenir technicien­ne supérieure du ministère de l’Agricultur­e pour devenir inspectric­e chez les vétérinair­es et les groupes agroalimen­taires.

Je prépare également mon discours. Je veux mettre toutes les chances de mon côté ».

Celle qui se décrit comme étant très sociable, souriante, et parfois un peu trop bavarde avec humour, rêve de devenir la prochaine Miss Somme. Et ce n’est pas tout.

«J’aimerais devenir Miss Picardie et pourquoi pas Miss France, assure-t-elle. Je serais la seule Abbevilloi­se à me présenter et je pense que j’ai ma carte à jouer pour cette élection ».

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Lucie rêve de devenir Miss Somme.
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Le ruban a été coupé par les enfants.

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