L’EVS fait chanter les Saint-aubinois
Vendredi dernier, une soirée karaoké s’est tenue à l’espace de vie sociale. Un évènement pour rassembler les gens de tous âges, qui a connu un vrai succès.
Né dans les années 1970, le karaoké (du japonais « orchestre vide ») a conquis la planète. Il était évident qu’un jour il arriverait jusqu’à Saint-aubin-leselbeuf ! C’est maintenant chose faite grâce à L’EVS (espace de vie sociale) qui a proposé vendredi soir une soirée consacrée à ce divertissement.
« Nous essayons d’organiser une soirée familiale par mois. Après le tarot et le loup-garou, ça nous a semblé une bonne idée de proposer cela », explique Sarah Davoust, animatrice culturelle. Elle et ses collègues Stéphanie Fatras et Yann Rocher ont donc fait le nécessaire pour accueillir comme il se doit les candidats au chant. Pour cette première, une vingtaine de personnes se sont déplacées : des familles avec leurs enfants, des adolescents entre amis, tous venus pousser la chansonnette dans une ambiance festive, illuminée grâce aux stroboscopes.
Des chansons pour tous les goûts
Parmi un catalogue d’environ 175 chansons, une quarantaine ont été chantées : des classiques comme « Les Démons de minuit » ou « Les Sunlights des tropiques », mais aussi des titres en anglais ou en espagnol. Le dernier lauréat de la Star Academy côtoie avec aisance les artistes des années 1970, offrant une variété agréable et enrichissante, adaptée aux goûts de chacun, que ce soit les jeunes enfants, les adolescents, les adultes ou les séniors. Et même pour ceux qui ne connaissent pas les chansons, ils font l’effort de suivre celui qui tient le micro.
« On est pire que des gamins, on reviendra ! », s’étonne la doyenne, Madeleine, venue chanter avec son amie Evelyne. À côté d’elles, Emmanuelle et Laurent font découvrir l’activité à leurs deux enfants de sept et huit ans. « On l’avait déjà fait une fois en camping avant leur naissance et là, ça change un peu du quotidien. En plus, on retrouve des visages connus ! », témoignent-ils.
Rassembler les gens, quels que soient leur âge et leur condition, voilà l’essence de L’EVS. Malgré le petit nombre de participants, Sarah et ses collègues sont donc ravis : la jeune structure diversifie son public familial des débuts, de plus en plus de gens s’inscrivent aux activités et reviennent. Un petit goûter en milieu de soirée, un peu comme un entracte, permet aux gens de faire plus ample connaissance et de refaire le plein de chansons. Au final, on se quittera bien plus tard que prévu, sur la performance vocale des trois animateurs.