Le Journal de la Maison

Luxe à L. A.

C’EST UNE MAISON COMME ON EN RÊVE, CACHÉE DANS LES QUARTIERS CHIC DE LOS ANGELES. CHAQUE PIÈCE ÉBLOUIT LE REGARD PAR SON DÉCOR. LE LUXE, OUI, MAIS DÉCONTRACT­É. TOUT UN ART.

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Leçon d’élégance décontract­ée au coeur de Bel-Air.

Ils ont quitté New York en 2011 pour rejoindre Los Angeles et s’installer à Bel-Air, quartier résidentie­l et huppé, où sommeillen­t les plus belles villas du monde. Pauline, styliste, et son mari, publiciste, habitent un petit paradis avec leurs trois enfants. Une vaste propriété de 600 m2, meublée avec raffinemen­t, très « luxe vintage ». Jardin et piscine offrent une vue magique sur les hauteurs de la région. Une villa immense, blanche, lumineuse où le couple exprime librement son goût pour l’art et la beauté, pièce après pièce. « À Los Angeles, il n’y a pas de modèle, pas de façon de vivre type. Il se passe tellement de choses dans une journée… Les activités s’enchaînent, les amis vont et viennent sans arrêt. Quand Bianca est au piano, Elton devant un match de basket et Enzo dehors sur son trampoline, nous respirons un peu. Ici, l’espace est occupé à 100 %. » Un espace XXL, ouvert, une enfilade de pièces décloisonn­ées avec de hauts plafonds. Et des portes- fenêtres tout autour, qui regardent le jardin et se reflètent dans la piscine.

Le contraste des genres

Avant d’emménager, deux mois de travaux ont été nécessaire­s. Il a fallu gratter et poncer le vieux parquet dans les huit pièces. « À New York, nous habitions un appartemen­t. Donc quand nous sommes arrivés, nous n'avions pas beaucoup de meubles. Quelques objets d’art, certes, mais pour le reste, nous avons presque tout acheté à Los Angeles », raconte Pauline. Le mobilier s’est étoffé au fur et à mesure que la décoration prenait forme. Le couple possède un sens esthétique sûr, doublé d’un profond respect pour l’éclectisme des styles. « On ne se prend pas au sérieux, explique Pauline. Le design et la décoration sont des choses amusantes, intéressan­tes, mais on n'est pas des pros. L’essentiel, c’est que notre maison soit accueillan­te et décontract­ée. » Leur univers sans compromis, mêlant audace et créativité, est une porte ouverte sur la liberté et sur la surprise qui naît parfois d’associatio­ns improbable­s et vivifiante­s. « Nous installons les objets sans nous soucier de leur style, sans la contrainte de devoir marier telle chose avec telle autre. L’important ? Le contraste des genres. Notre intérieur est un mélange de tout et de rien. D'ancien et de moderne. De cher et de bon marché. De sobre et de coloré », poursuit l'Américaine aux allures de mannequin californie­n. Ce couple, amoureux du beau, a trouvé un décor à la hauteur de ses coups de coeur, pour une mise en scène harmonieus­e. Au sol, le vieux parquet de bois, poli à la main, apporte une note sombre, naturelle, authentiqu­e. La lumière, omniprésen­te, patine avec douceur les lieux et distille une sensation d’élégance et de luxe raffiné. Un classicism­e délibéréme­nt bousculé par des explosions de couleurs, des graphismes inattendus. Le mix entre époques révolues et tendances plus contempora­ines sert de fil conducteur à la décoration depuis le hall d’entrée, avec ses tables 1920 et ses photos d’art contempora­in, jusqu’aux chambres où se mêlent objets Art déco et lampes Chanel. Un intérieur à l’humeur fantasque. « Ici, c'est paix, luxe et rock’n roll ! » entonnent en choeur Pauline et son mari, guitare à la main.

 ??  ?? California dream. La salle à manger s'ouvre sur un chemin de dalles pour traverser d'un pas léger la piscine, chauffée par capteurs solaires.
California dream. La salle à manger s'ouvre sur un chemin de dalles pour traverser d'un pas léger la piscine, chauffée par capteurs solaires.
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 ??  ?? Séquence haute couture feutrée dans cette suite. Moquette épaisse, fauteuil profond, pouf moelleux. Un confort à peine rompu par un jeu de perspectiv­es et de lignes. Le lit à baldaquin semble encadrer les tableaux soulignés d'une baguette noire. Lampes...
Séquence haute couture feutrée dans cette suite. Moquette épaisse, fauteuil profond, pouf moelleux. Un confort à peine rompu par un jeu de perspectiv­es et de lignes. Le lit à baldaquin semble encadrer les tableaux soulignés d'une baguette noire. Lampes...

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