Il laisse sa voiture face à la mer pour être indemnisé

Patrice a aujourd’hui 45 ans. Le 7 mai 2012, il porte plainte. Son véhicule, stationné aux Herbiers, aurait été volé la veille. C’est du moins ce qu’il tente de faire avaler à la gendarmerie et à son assurance. En réalité, ce dernier sera rapidement retrouvé sur une plage de Saint-Jean-deMonts. Puis, placé en fourrière. Si les raisons de sa présence sur ce lieu n’ont pas été évoquées durant l’audience, le prévenu a reconnu en être à l’origine. « Je me suis dit que ma voiture était foutue avec la marée », explique-t-il.

A la barre, Patrice ne conteste pas les faits. Il regrette même son mensonge. « J’ai eu une mauvaise réaction », avouet-il. Avant cet acte, ce dernier avait déjà fait l’objet de sept condamnations pour trafics de stupéfiants et vols avec violence. La dernière, qui remonte au 2 décembre 2013, avait débouché sur une peine d’emprisonnement d’un an et trois mois. « Il faut tenir compte de cette ancienneté et de la situation qui est la sienne actuellement », plaide son avocate, Maître Navenot. L’homme, séparé de sa femme, a trois enfants et travaille en intérim.

Une amende pour recherches inutiles

Accusé d’escroquerie et de dénonciation mensongère à une autorité judiciaire ou administrative entraînant des recherches inutiles, il a été condamné à verser une amende quotidienne de 15 € durant 60 jours.