Le Journal du Pays Yonnais

Le challenge d’Aurélie et de Johann

- Heures d’ouverture : tous les jours, de 6 h 45 à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30. Le dimanche, de 6 h 45 à 13 h : le mercredi, jour de fermeture, est conservé.

Pour les Dompierroi­s, la géographie boulangère est simple : il y a celle du haut et celle du bas. Aussi, pour Johann et Aurélie qui connaissen­t bien la commune, le choix du nom de leur entreprise s’est donc fait naturellem­ent. « Nous avions d’abord pensé à la Boulangeri­e du bas puis le fournil du bas pour bien accentuer le côté artisanal de notre pratique, le fait-maison », explique Aurélie qui a passé toute sa jeunesse à Dompierre et qui, après un bac littéraire, avait attaqué des études d’assistante de direction, jusqu’à sa rencontre avec Johann Paris, fils d’un boulanger-pâtissier à La Châtaigner­aie.

La boulangeri­e à deux

Toute son enfance, Johann la passera dans le fournil de son père, à mettre la main à la pâte. Il apprendra sur le tas à faire du pain et ira se perfection­ner chez des artisans à La Roche et à La Ferrière. Et c’est en pâtisserie qu’il obtiendra, à Coutances, son CAP/BEP. Quant à Aurélie, c’est chez les parents de Johann qu’elle fera ses premiers pas, d’abord aux commandes puis en affrontant la clientèle. Elle y apprendra à dépasser sa timidité naturelle et quand Johann partira de chez son père, ils seront embauchés au même endroit à Bourcefran­c-le-Chapus (17). Une étape majeure où ils affrontero­nt exigences de qualité et rigueur dans le travail.

Mais, le mal du pays est le plus fort et un retour aux sources s’impose pour le jeune couple qui - par choix familial - va alors prendre un peu de recul par rapport à la profession. Le temps pour Aurélie de « faire » et d’élever ses enfants et pour Johann de tester un autre secteur d’activité : celui de la restaurati­on rapide où il sera manager. Au fil du temps cependant, un constat s’impose : « On s’est rendu compte qu’on n’avait plus de plaisir dans ce qu’on faisait et que la boulangeri­e nous manquait ». Le retour au fournil se dessine, mais à une seule condition : que cela soit à Dompierre.

Le temps des choix

Un véritable challenge au moment où, localement, le sort des deux boulangeri­es de la commune était en balance. « Il fallait se décider », explique le jeune couple. « Si nous devions reprendre une boulangeri­e, c’était tout de suite ! Nous avons contacté Didier Richet. Le 22 juillet, nous avons conclu l’affaire pour ouvrir le 4 août ». Et après un grand nettoyage, un relooking de la devanture, ils se sont lancés sans réelle passation.

« Nous voulions donner envie à la clientèle partie de revenir sur la commune pour acheter le pain et les pâtisserie­s ! » Leur souhait : développer une gamme de pains spéciaux et côté pâtisserie, proposer des entremets, des tartesmais­on, des macarons, des pièces montées. D’autres innovation­s viendront… Le jeune couple ne manque ni d’idées, ni de passion.

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