Au FCY, la jeunesse au pouvoir
Pour toucher son rêve de montée en Fédérale 2 sous quatre ans, le FC Yonnais a rajeuni son effectif. Sept joueurs ont signé, deux sont en pourparlers.
En s’installant sur le banc du FC Yonnais en début de saison dernière, Régis Moulis, avait joué cartes sur table. Il allait donner sa confiance aux jeunes. Au risque de s’attirer les foudres des plus anciens. « Je mise sur l’avenir et la formation », répond-il. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le club n’a pas dérogé aux aspirations de son entraîneur durant ce mercato estival.
Sept arrivées ont déjà été enregistrées. Les frères Pellet, Arnaud et Mathias, respectivement demi de mêlée et troisquarts centre, arrivant tout droit des Sables-d’Olonne, ont ouvert le bal. Corentin Troadec (21 ans), deuxième ou troisième ligne « athlétique de Saint-Nazaire qui se déplace beaucoup et qui est un bon preneur de balles en touche », ainsi que Rio Lautoa (23 ans), ont suivi. Ce dernier, évoluant au poste de 2e ligne, avait « fait du mal au FCY » lors de sa venue avec Angers, l’an dernier.
L’arrière « véloce et rapide » Steven Morisseau (22 ans, SaintJean-d’Angély), le trois-quarts centre Philbert Arraitz (21 ans, Saint-Hilaire) et le troisième ligne Valentin Guillaume (19 ans, joueur de Saint-Nazaire en tutorat avec le FCY) porteront aussi le maillot yonnais. Deux dossiers supplémentaires pourraient être conclus dans les prochains jours.
Les phases finales, pas moins
A ces arrivées, s’ajoute la promotion en équipe première de trois anciens juniors. « Guillaume Martin (3e ligne), Bastien Omnes (1ère ligne) et Arthur Jeudy (demi d’ouverture) intégreront un groupe composé de 25 à 30 joueurs », promet Régis Moulis. Cette année, l’objectif sera de faire aussi bien que l’édition précédente. « Je ne m’imagine pas ne pas accéder aux phases finales », poursuit-il.
Pas très loin de la montée en Fédérale 2 l’an dernier, l’équipe se donne quatre ans pour grimper à l’étage supérieur. Le projet de jeu, lui, ne bougera pas. « Ce sera le même, assure le technicien. Nous allons beaucoup jouer, tout le monde sera susceptible de déplacer le ballon ». De quoi procurer du plaisir au groupe. A la recrue Corentin Troadec par exemple, qui à Saint-Nazaire, avait l’interdiction de toucher le ballon. « Sa seule consigne était de faire la guerre… »