Genty : « On baisse la tête et on pense à la famille »

Sébastien Genty, licencié à La Roche Vendée Triathlon, a bouclé sa deuxième finale des Ironman, après 2015. A Hawaï, il n’a pas eu les jambes, mais a terminé avant le coucher du soleil, sa motivation du jour.

« Finir avant la nuit »

Une fois sur marathon, Sébastien n’a pas retrouvé ses jambes : « J’ai couru en 3 h 41’20, similaire à 2015, mais loin de mes 3 h 14’ réalisés à Cairns (lors de sa qualification en Australie, ndlr) ». Mais il s’est trouvé une motivation, finir avant le coucher du soleil : « Je voulais rester dans le club des daylight finisher, soit moins de 11 heures. Peu importe le classement, je voulais finir avant la nuit ».

Cette motivation, Sébastien est allé la puiser avec les siens : « Ici, on n’a pas le droit d’abandonner. Il y a tellement de triathlètes qui souhaitent y participer. On serre les dents, on baisse la tête et on pense à sa famille qui nous a laissé nous préparer, tout en gérant le quotidien… avec quatre enfants ! »

Sur la fin, aux alentours du 30e kilomètre, il avouait : « Je me suis entretenu avec le soleil hawaïen qui déclinait à tout va, je lui disais de m’attendre… Les endorphines commençaient à m’attaquer sérieusement mais ça a marché, j’ai trouvé l’énergie nécessaire ». Résultat : 10 h 59’27… 1 066e au général et 155e dans sa catégorie d’âge (45-49 ans).

« Maintenant, place au repos, je vais profiter à 200 % de ma formidable famille qui m’a vraiment aidé psychologiquement, dans les moments difficiles, soit pendant 10 h 59’ ! » Bon repos champion.