L’équipe de France U20 va jouer à La Roche
Après l’équipe de France espoirs en 2005 et les féminines en 2008, le stade Desgrange attend les U20 tricolores, le 14 novembre prochain. Les champions d’Europe de l’été vont se tester face aux Pays-Bas.
La Roche-sur-Yon. Il va pouvoir leur montrer le chemin. Le stade Desgrange, Ludovic Batelli connaît. Le sélectionneur de l’équipe de France U20 gardait les cages de l’enceinte, version années 1980. L’ex-portier a capté les ballons pour l’AEP Boug-sous-La Roche, de 1987 à 1989, avant d’enfiler les gants de La Roche VF, deux saisons de plus.
En novembre, il sera de retour. Cette fois, avec ses Bleuets. Cette génération qu’il a menée au sacre européen, en juillet. « On aura sous les yeux les stars de l’été », sourient les bénévoles du club yonnais. La Roche VF a tiré le gros lot. Les Amine Harit, Paul Bernardoni, Théo Hernandez et autre Lucas Tousart fouleront la pelouse du stade Desgrange. « Notre candidature a été retenue pour la réception d’un des deux matchs amicaux France - PaysBas U20 », annonçait Thierry Barbarit, le président yonnais, mercredi 5 octobre (lire sur notre site Internet).
« Une vraie fête du foot »
La préfecture vendéenne se partage l’affiche avec Saint-Nazaire. « La première manche aura lieu là-bas, vendredi 11 novembre, et la deuxième, ici, lundi 14 novembre », poursuit le dirigeant. Une chose est sûre, « l’idée, c’est de faire une vraie fête du foot ». Pour que tous les fans du ballon rond puissent s’asseoir dans les tribunes, le club promet « une entrée payante très modeste (3 €, ndlr) et la gratuité pour les moins de 16 ans ». Ceux-là n’ont pas vu Ludovic Batelli dans les buts de La Roche…
« Les agriculteurs sont des taiseux, ils cachent très souvent leur mal-être », constate Yves Auvinet, président du conseil départemental de la Vendée.
Difficultés économiques, surcharge de travail, isolement… Les causes du mal-être des agriculteurs sont nombreuses, même si la viabilité et la santé économique de leur exploitation en sont les causes principales. « Une exploitation sur deux connaît, ou va connaître des problèmes de trésorerie », précise-t-il.
Mardi 4 octobre, une convention pour prévenir cette souffrance a été signée entre le préfet de la Vendée, le conseil départemental, la mutualité sociale agricole et les organisations représentants la profession agricole. « Mobilisés, nous l’étions déjà, souligne Jean-Benoît Albertini, préfet de la Vendée. L’apport de cette convention est de nous faire travailler encore plus efficacement ».
Celle-ci institue un réseau partenarial pour prévenir et détecter les situations difficiles, avant que cette détresse psychologique n’aboutisse au suicide. Dans cette démarche, « le facteur humain est déterminant » pour faciliter la demande d’aide des agriculteurs.
La convention prévoit également une communication au travers d’une plaquette d’information pour sensibiliser les exploitants et pouvoir les orienter en cas de situations difficiles.