Avant Noisy, La Vendéenne vilipende l’arbitrage
Malgré la forme resplendissante de son buteur Roberto Di Benedetto, auteur d’un quadruplé, La Vendéenne a été rejointe dans les ultimes instants à Ploufragan (5-5). L’arbitrage est mis en cause, alors que l’équipe n’a remporté qu’un seul de ses trois premiers matchs.
« Trop, c’est trop ! ». JeanPhilippe Brison est en colère. Plus de 24 heures sont passées depuis le match nul de La Vendéenne à Ploufragan (5-5), mais le dirigeant continue à crier à l’injustice. Egratigné et désabusé par le comportement des arbitres : « Je veux bien croire qu’on soit champion de France et qu’il faut nous taper dessus mais à un moment donné, ça suffit », peste-t-il.
A l’origine de ce réquisitoire, trois cartons bleus infligés à son équipe, des fautes adverses souvent oubliées et un coup franc direct sifflé alors qu’il ne restait plus qu’une poignée de grains dans le sablier. « Franchement, on ne comprend pas cet arbitrage à sens unique », poursuit-il. La déception est d’autant plus grande que la formation yonnaise avait le match en main. « Il n’y a rien à reprocher aux joueurs », prévient-il, comme un nouveau coup assené aux hommes au sifflet.
Roberto dans le sillage de Carlo
Si le bilan comptable de ce début de saison (une défaite, une victoire, un nul) est aux antipodes des ambitions du club, La Vendéenne a l’effectif pour jouer les premiers rôles. Elle qui aurait pu être orpheline après le transfert de son buteur Carlo Di Benedetto vers le HC Liceo, formation de première division espagnole, a trouvé son successeur. Il s’appelle Roberto et a le même patronyme floqué dans le dos. « Il est en train de suivre les traces de son grand frère », se félicite JeanPhilippe Brison. Auteur de trois buts lors des deux premières sorties, l’international français de 19 ans seulement a récidivé à Ploufragan en signant un quadruplé.
Samedi, face à Noisy-leGrand, son club formateur, il tentera de grossir encore un peu plus ses statistiques. « Ce sera une rencontre très engagée et un beau spectacle. Nous devrons prendre le jeu à notre compte », se projettet-il. Surtout si l’arbitrage refait des siennes…