Remobiliser et densifier les adhérents
Arrivant à la fin de sa mandature, le syndicat CFDT Métaux Vendée a organisé son 5e congrès salle des 4 Rondes à Aizenay. « Cet événement ne se reproduit que tous les quatre ans », précisait Benoît Guibert, secrétaire général du groupement depuis deux mandats. « L’importante de notre syndicat se mesure à partir de notre représentativité proche de 50 % sur le territoire vendéen ». L’occasion, donc, de mesurer les enjeux évoqués à ce congrès, où Florence Guédon a pris la suite de Benoît Guibert.
Les chiffres. La métallurgie affiche environ 20 000 salariés, répartis en 600 entreprises du département. CFDT Métaux Vendée comptabilise environ 700 adhérents.
La crise. « Ces dernières années, le territoire vendéen a subi la crise », résume Benoît Guibert. « Nos entreprises de la métallurgie, essentiellement sous-traitantes, y étaient mal préparées ». S’en sont suivies des fermetures, des restructurations d’entreprises et des pertes d’emplois.
Les syndiqués. Ils sont « en baisse continuelle ». L’ex-secrétaire rappelle « la présence aux réunions décisionnelles toujours faible, une équipe exécutive réduite, une assemblée générale de mi-mandat annulée faute de participants… » Sans pour autant empêcher les fidèles de maintenir le cap lorsqu’il s’agit d’engager « des démarches juridiques, du conseil et du suivi ».
Une évolution. « Pour répondre aux attentes et inciter à l’engagement, il a été décidé de réformer nos statuts ». Le « sang neuf » doit se mêler « aux anciens ». Selon Benoît Guibert, « c’est ce levier que l’on appelle représentativité qui nous permettra de faire bouger le constat actuel ». A condition de ne pas se reposer sur l’autre.
Un avenir. Le secrétaire sortant reste confiant. « Tous les espoirs sont permis. Faire du syndicalisme, c’est relever les défis avec la volonté renouvelée de toujours faire mieux ».