Maintenant, il faut gagner
Ramener le nul d’Arras (1-1) pourrait être considéré comme un bon résultat. Pourtant, au regard de leur production dans le Nord, les protégées de Frédéric Rouzo auraient pu (dû) faire le plein de points. « On n’avance pas beaucoup d’un point de vue comptable », regrette le coach ornaysien. « Ça reste un bon nul, c’est vrai, mais j’aurais bien échangé l’un des deux contre une victoire ».
Sur le pré, Cosson et ses partenaires offrent pourtant une copie conforme à ce que l’on pouvait espérer. « L’équipe a de la tenue », confirme l’ancien du FC Lorient. « Il y a du dynamisme dans le jeu ». Mais devant le but, au moment de conclure, c’est malheureusement beaucoup moins bien. « Il va falloir régler la mire. A Arras, c’était trop. Sincèrement, si on fait preuve d’un minimum d’efficacité, on doit avoir une avance suffisante à la pause pour pouvoir gérer le match différemment ».
L’équipe est jeune, c’est vrai. C’est d’un groupe en construction dont a hérité Frédéric Rouzo. Celui-ci en est conscient, mais ne veut pas chercher d’excuse pour autant. « Il va falloir apprendre vite », insiste-t-il. « Le niveau de la D2 a encore augmenté. La preuve, à Arras - qui jouait le haut de tableau l’an passé - ils disent jouer le maintien ».
Du côté de l’ESOF, les ambitions ne sont pas démesurées. Mais chacun s’accorde à dire que l’objectif reste de jouer dans le haut du tableau. Pour basculer du bon côté, il va donc falloir que les Ornaysiennes trouvent plus régulièrement le chemin des filets. Et elles seraient bien inspirées de commencer dès ce dimanche face à Rouen, même si l’opposition s’annonce de qualité. Certes, les Rouennaises ont lourdement chuté à domicile ce week-end (0-3 contre Angers CBAF), mais elles ont également été capables de taper le leader messin lors de la 3e journée (2-1).
Dimanche 15 octobre à 15 heures : La Roche ESOF (7e) - Rouen (6e), stade de Saint-André-d’Ornay.