322 postes à pourvoir cet été
Surveiller les touristes qui font trempette, briefer sur le mousqueton aux pieds des arbres, animer le Intervilles revisité… Mais aussi s’activer en cuisine, faire place nette aux quatre coins des parcs ou assurer la sécurité. Indian Forest et O’Gliss Park, c’est une vingtaine de postes différents. Et pour remplir les cases, les deux parcs recherchent 322 saisonniers, pour des contrats de deux à six mois. « Un chiffre en légère augmentation, puisqu’ils étaient 315 en 2017 », précise Michaël Thibaud.
Des profils parfois rares
Un job dating va siffler le coup d’envoi des recrutements. Samedi 3 mars, les candidats pourront présenter CV et motivation, dans la salle des fêtes de Moutiers-les-Mauxfaits. « Pour des entretiens rapides et sans inscription ». Un premier rendez-vous, mais pas le seul. « Cette année, nous programmons trois autres job dating, en avril, mai, puis juin », indique le créateur des deux entités. Pourquoi autant ? « Parce que le saisonnier peut être assez volatil ». Dire oui en mars et non en juin… « Mais aussi parce que nous avons des difficultés à recruter certains profils ». Surtout ceux soumis aux diplômes : les maîtres-nageurs (BEESAN, MNS, BPJEPS AAN) ou surveillants de baignade (BNSSA).
La faute, aussi, à la démographie. « Dans le secteur, nous n’avons pas un vivier suffisant, donc le rayon de recrutement dépasse souvent les 30 kilomètres », relance Michaël. Au-delà, c’est l’hébergement qui complique la donne. « C’est notre gros problème et la solution n’est pas simple à trouver ». Après avoir alerté les élus du secteur, c’est vers les particuliers que se tourne le patron : « Ceux prêts à louer des chambres…»