La réponse est « imminente »
Le gouvernement Hollande avait acté la construction d’une nouvelle prison en Vendée. Un nouvel établissement pénitentiaire de 250 places pour faire face à la surpopulation carcérale sur le département.
Les deux villes qui accueillent une prison en Vendée, La Rochesur-Yon et Fontenay-le-Comte, s’étaient portées candidates pour bénéficier du nouvel établissement, chacune y allant de ses arguments. La Roche a joué sur son implantation au centre du département, la proximité avec le tribunal, les avocats et l’hôpital, sans oublier les dessertes routières et ferroviaires. A Fontenay-le-Comte, on a misé sur la politique sociale et la création d’emplois.
En février 2017, le ministre de l’époque, Jean-Jacques Urvoas, avait finalement retenu Fontenay-le-Comte. Au grand dam des élus yonnais. Le maire, Luc Bouard, a, depuis, multiplié les démarches pour revoir le dossier. En décembre, la députée de La Roche Sud, Patricia Gallerneau, est venue appuyer le maire, en défendant le caractère « central de La Roche en Vendée qui permet un accès plus facile à des services qu’il n’y a pas toujours à Fontenay-le-Comte ».
Surpopulation carcérale
Dernier épisode en date, mardi 13 février, le sénateur vendéen, Didier Mandelli, a reposé la question de l’implantation de la nouvelle prison vendéenne à la Garde des sceaux, Nicole Belloubet, n’oubliant pas de lui rappeler la surpopulation qui atteint « 200 % à la prison de La Roche et 146 % à Fontenay-le-Comte ». La ministre de la Justice lui a répondu que la réponse était « imminente » et serait donnée « dans les prochaines semaines ».
Nicole Belloubet a annoncé au sénateur vendéen que « l’agence publique pour l’immobilier de la Justice a lancé des études sur les différents terrains proposés par les deux communes pour s’assurer de leur conformité avec le cahier des charges qui est proposé ».
Et de souligner que le président Macron s’est engagé à construire 15 000 places de prison supplémentaires pour assurer des cellules individuelles, mais surtout garantir les conditions des détenus et des personnels pénitentiaires.