Un prêt de 700 000 € pour la Maison de l’enfance
« Nous allons devoir emprunter pour financer la Maison de l’enfance », a confié le maire, Jean-Marie Chamard, au dernier conseil municipal. La somme de 700 000 € est annoncée. Elle pèsera lourd dans le budget 2018, somme toute un budget aux contours sûrs et sans gros dangers.
Le débat sur les orientations budgétaires a dévoilé une commune peu endettée. La durée théorique de désendettement demeure très courte. « Notre capacité à nous désendetter était en 2017 de 3,5 ans, au lieu des 4,7 ans l’année précédente. C’est un bon chiffre », a commenté le maire qui compare avec « d’autres communes bien plus endettées ». L’annuité de la dette est stable depuis 2016, autour de 570 000 €.
L’arrivée de cet emprunt plombera quelque peu les chiffres 2018. « Nous passerons à une durée de désendettement de 5,2 ans en 2018 à cause de ce prêt, elle s’atténuera les années suivantes à 4,9 années. Rien de catastrophique. » L’endettement par habitant et par an appuie cette estimation vertueuse, « en 2018, il se situera autour de 106 € par habitant et par an, ce qui est très raisonnable », considère le maire. Le chiffre sera en baisse, compte tenu de l’augmentation de la population : il était de 110 en 2016 et de 107 en 2017.
Les taux d’impôts locaux non fixés
La capacité d’autofinancement, c’est-à-dire la capacité de la commune à investir sans devoir recourir à l’emprunt, est de plus de 460 000 €.
Les bases des impôts locaux ont été relevées par décision gouvernementale de 1,2 %. Conséquence : sans augmentation des taux, les produits fiscaux s’accroîtront automatiquement de plus de 20 500 €, soit au total près de 1 735 000 €. L’augmentation ou non de ces taux sera examinée au prochain conseil municipal : à titre d’exemple, +1 % de progression demandé aux ménages produirait 17 400 € supplémentaires dans le budget communal.