Michel Gendreau confiant en l’avenir du club
Le football se porte bien à La Genétouze. Coincé entre Aizenay et Le Poiré-sur-Vie, voire même La Roche-sur-Yon, le club local a des bases solides pour continuer à progresser. C’est ce qu’explique son président, Michel Gendreau.
13 heures, dimanche 18 février. Les joueurs de Division 5 du Football club de La Genétouze sont bien au stade, mais ils tournent en rond. Les shorts sont dans les sacs, la faute à l’équipe de Rocheservière/Bouaine D, qui a appelé le matin pour déclarer forfait. Une victoire sur tapis vert, donc, mais du temps à perdre avant le match de l’équipe première à 15 heures, dans le cadre du championnat de PH (Promotion d’honneur). L’occasion de faire le point avec le président, Michel Gendreau, sur la situation de son club.
A mi-saison, on touche au but
Alors que les championnats ont été disputés à moitié, l’association sportive est dans les clous par rapport à l’objectif fixé en début de saison. « Pour la B, il faut remonter en D4, le plus rapidement possible » prévient le président. L’équipe est actuellement dans le duo de tête au coude-à-coude avec Aizenay D avec une dizaine de points d’avance sur ses premiers poursuivants immédiats. Tout va bien, donc. En PH, « il faut que l’on termine 7e pour assurer le maintien dans ce qui va devenir le championnat de Régionale 3 », annonce Michel Gendreau. « On y croit ! Il y a une bonne dynamique. L’an dernier, en D1, on était déjà au plus haut niveau que le club ait connu. C’est maintenant la PH, notre plus haute division. Ça n’était jamais arrivé avant et on espère bien y rester ».
Le FC La Genétouze compte « 120 licenciés tout compris, avec les dirigeants et les joueurs ». Dont 40 footballeurs formant les deux équipes seniors. Mais pas de filles. « C’est impossible ! Par rapport à la population de La Genétouze, nous n’avons pas assez de monde pour former une équipe féminine. Déjà qu’on a du mal pour le groupe masculin ! » explique le président. « Si des jeunes filles veulent jouer, on n’aura aucun problème. Mais nous ne pourrons plus les prendre en charge dès qu’elles sortiront de la catégorie enfant ».
Refaire un groupe loisirs
Alors que tout roule pour ses deux équipes seniors, Michel Gendreau s’enflamme dès qu’on lui parle de recréer un effectif loisir. « Oui, oui, oui ! Il n’y en a plus depuis cette année. Nous entamons les discussions pour voir si d’autres joueurs veulent venir ». La disparition de la section en 2017 n’est pas tout à fait du ressort du club. Ceux qui la composaient n’en étaient pas satisfaits et ont démissionné, avant qu’une solution ne leur soit proposée, à l’intersaison. « Ça s’est passé au-delà de notre volonté », soupire le président. « Mais on veut repartir pour l’année prochaine ». Avec une équipe régionale, l’autre qui devrait monter d’un cran au niveau départemental et la formation d’un groupe loisirs, La Genétouze confirmerait qu’elle a une place de choix dans l’agglomération footballistique yonnaise.