Une série à ne pas rater
Sur ses quatre prochains matchs, La Roche ESOF va affronter trois de ses principaux concurrents. L’importante série commence par la réception de la lanterne rouge, Beaucouzé, samedi.
Cette série-là, il va la regarder de près. Quatre épisodes, dont trois pendant lesquels il ne faudra pas s’assoupir. Julien Siclon a fait son programme. Dans l’ordre d’apparition à l’écran de la DH : Beaucouzé, Bellevue, Rezé et Orvault. Si le second nommé postule à une remontée au boxoffice, les trois autres veulent simplement apparaître au générique de la prochaine saison. « Forcément, cette série est à
bien négocier », ne cache pas le technicien ornaysien. « On sait que la pression est plus importante sur ces matchs-là. Mais je ne vais pas dire non plus que ce sont des finales ».
Des rebondissements, il y en aura. Mais l’histoire se prolongera. « Ce serait un soulagement de bien passer ces échéances. Dans le cas contraire, la pression et l’obligation de résultats augmenteraient au fil des matchs ». Cette intense bataille, c’est le scénario que répète Julien Siclon depuis août. « On sait que le championnat est extrêmement long. Et que la lecture du classement peut changer en quinze jours ».
« La réalité nous rattrape »
Les dernières semaines l’ont confirmé. Après huit matchs dans le rôle de l’invaincu, La Roche ESOF a subi la loi d’acteurs reconnus. Saumur, le leader, et Saint-Nazaire, l’ambitieux. « On s’incline deux fois 1-0 », rappelle le coach. « Les gars sont lucides sur ces matchs, les adversaires nous sont supérieurs. On ne joue pas avec les mêmes atouts. Parfois, la réalité te rattrape ». Elle a juste été un peu plus cruelle avec Bastien Baudouin. Expulsé dans les arrêts de jeu dans la cité portuaire, l’homme fort sera hors champ, samedi. A ses camarades de combler ses blancs face à Beaucouzé. « Une équipe qui a forcément besoin de points », souligne Julien. Comme une formation qui en a marre de faire de la figuration à la dernière place.