Une aire pas si gratuite que ça…
Le 20 mai 2017, de passage à Santec (29) en campingcar, mon épouse et moimême désirons y passer une nuit. Sur plusieurs carrefours nous constatons la présence de panneaux indiquant une aire. Nous les suivons et arrivons rue du Staol vers 17 h 30 où nous trouvons l’aire en question. Il s’agit d’un pré jouxtant une crêperie : “Le Bistrot à crêpes”. Les indications sont claires, le stationnement est gratuit pour 24 heures. Il y a possibilité de faire le plein d’eau et de vidanger les eaux usées contre une somme modique. Il est également indiqué qu’il y a possibilité de commander du pain et autres viennoiseries. Nous pouvons également dîner à la crêperie. Nous sommes accueillis par un homme semblant être le propriétaire des lieux. Il nous indique une place de stationnement. Vers 19 h 30 l’individu se présente à notre véhicule et nous propose de commander du pain ; nous déclinons l’offre. Il nous déclare alors que nous devrions dîner dans sa crêperie. Cela ne nous intéresse pas non plus. Il insiste en déclarant que nous sommes dans sa propriété et que le stationnement est offert aux clients de l’établissement. Il devient de plus en plus insistant et odieux. Nous devinons au travers de ses propos une aversion envers les “camping-caristes”. Nous tentons d’entamer le dialogue en lui indiquant que tout est fait pour nous amener là, nous y installer et nous “piéger”. Il s’emporte, il est plein de haine. Nous quittons les lieux car, visiblement, le “Thénardier” local est hors de lui. Nous nous installons un peu plus loin. Nous effectuons alors quelques recherches sur Internet afin de nous conforter dans notre idée que nous nous sommes fait piéger. Il ne nous faut pas longtemps pour découvrir une foule de commentaires sur différents sites allant dans ce sens. Il irait même jusqu’à réclamer 15 € à certaines personnes ne dînant pas chez lui. Hormis le fait que le bonhomme est odieux, je pense qu’on peut trouver dans cette manière de faire les éléments constitutifs d’infractions pénales ou civiles. (...). M. Leroux, par courriel