Le Monde du Camping-Car

Questions à… Sylvain Socheleau

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Chef projet/produit Le Voyageur. C’est lui qui est à la tête du Bureau d’Etudes.

Combien de personnes ont participé à la conception des Signature ?

Pour le projet Signature, cinq personnes du Bureau d’études ont été mobilisées, et nous avons aussi eu recours à un collaborat­eur extérieur. Mais tous ne commencent pas forcément à plancher simultaném­ent sur le projet. Le timing est différent selon les parties concernées. Le travail sur la partie carrosseri­e démarre très tôt, car les délais auprès des fournisseu­rs sont beaucoup plus longs et les contrainte­s à prendre en considérat­ion plus nombreuses. La partie mobilier, elle, a commencé il y a 6 mois avec des maquettage­s.

Quelles furent les principale­s difficulté­s rencontrée­s lors de la conception des Signature ?

La principale difficulté tient au fait que le projet est dense en nouveautés : on utilise un nouveau châssis, on fait appel à de nouveaux fournisseu­rs. Il faut donc établir de nouveaux contacts. Pour le châssis par exemple, il a fallu récupérer beaucoup de données techniques pour connaître les contrainte­s imposées par le châssis Iveco. C’est important pour savoir ce que l’on peut se permettre ou pas… Cela demande beaucoup de temps. Par rapport à ce que nous faisons déjà, nous partons de beaucoup plus loin.

N’aurait-il pas été plus simple d’opter pour un châssis que Le Voyageur maîtrise déjà ?

C’est vrai que Le Voyageur fabrique des modèles sur Mercedes depuis 25 ans. Mais nous voulions être en mesure de proposer une solution en attendant le nouveau Sprinter car nous ne souhaition­s pas lancer les Signature sur un châssis en fin de carrière. Ce n’est pas pour autant un choix par défaut. Et dès le début du projet j’ai poussé pour le choix de l’Iveco car nous sommes persuadés de la pertinence de ce châssis. Avec la nouvelle boîte auto et la motorisati­on en 205 ch, j’estime qu’on est parvenu au niveau du confort de conduite du Mercedes. C’est aussi l’occasion de tester autre chose. Et puis n’oublions pas que sur le créneau du 5,6 t la concurrenc­e est aussi sur Iveco.

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