Zoom : les vélos à assistance électrique
Le vélo à assistance électrique, plus communément appelé VAE, va convaincre tous ceux qui avaient rangé leur vélo classique de remonter en selle et redécouvrir le plaisir de faire du vélo sans avoir trop d’effort à fournir pour appuyer sur les pédales. Nous avons réuni pour vous un large panel de modèles afin de vous permettre de choisir le VAE adapté à votre usage et de le transporter dans les meilleures conditions.
Le concept du vélo à assistance électrique est tout simple : il s’agit d’accoupler à une bicyclette un moteur électrique alimenté par une batterie pour en faciliter l’avancement. Il s’agit donc bien d’un vélo, confirmé par son certificat d’homologation estampillé par la norme européenne NF EN 15194. Cette dernière précise que l’assistance ne doit se faire qu’au pédalage, qu’elle doit se couper automatiquement à partir de 25 km/h et en cas de freinage et, enfin, que le moteur ne doit pas disposer d’une puissance supérieure à 250 W. Néanmoins, la loi autorise l’utilisation de l’assistance au démarrage jusqu’à 6 km/h pour lancer le vélo. Passée cette particularité, le vélo à assistance électrique est comme pour un vélo classique une affaire de taille de roues afin de coller au mieux à vos besoins, et de cadre pour s’adapter au mieux à votre morphologie et à l’usage. Question cadre, il est possible de les réunir en trois grandes familles : les vélos fixes, les cadres à col-de-cygne et les pliants. Les premiers, déclinés en modèles homme et femme, sont destinés à une pratique route ou VTT. Ils concernent les personnes ayant une pratique régulière du vélo, parfois sur de longues distances et à la recherche d’un VAE performant et résistant. Les seconds ont davantage une vocation loisirs et sont adaptés aux escapades d’un après-midi, un pique-nique ou encore quelques courses au marché voisin. Quant aux vélos pliants, ils offrent à peu de chose près les mêmes prestations que les deux autres mais les replier permet de les transporter plus
aisément dans une soute de camping-car.
La technologie des VAE
Dans ce registre, la technologie des moteurs est la pièce principale et même si leur emplacement est différent, ils sont tous soumis à la même puissance maxi de 250 W afin de respecter la législation. Ils ont aussi en commun la technologie de construction, et ce sont tous des moteurs dits “brushless”. Celle-ci évite l’emploi de balais et assure une longévité extrême des moteurs. L’emplacement du moteur sur le vélo a aussi son importance : sur le moyeu de roue avant ou arrière ou encore sur le pédalier. Sur les roues, cela n’a pas d’influence sur la répartition des masses puisqu’il est placé sur l’axe de rotation des roues, par contre cela influence la transmission de l’assistance : elle fonctionne en mode traction (à l’avant) ou propulsion (à l’arrière). La position idéale du moteur est celle en prise directe sur le pédalier avec une position du centre de gravité déplacée vers le bas. La position du moteur a tout de même une influence sur le mode de déclenchement de l’assistance qui est principalement de deux types : directe et proportionnelle. L’assistance directe concerne le moteur placé sur la roue (avant ou arrière) et se déclenche grâce à un capteur. Son démarrage intervient après un quart ou demi-tour de pédale et fonctionne tant que les aimants fixés au pédalier passent devant le capteur fixé sur le cadre. La pression exercée sur les pédales ne change en rien le rendement moteur. Cette assistance directe a le bénéfice d’être extrêmement régulière et confortable, sans à-coups mais peu réactive. Pour sa part, l’assistance proportionnelle est liée à un moteur placé sur le pédalier et peut compter sur un capteur de couple. Il a pour effet de déclencher le démarrage de l’assistance instantanément par une simple pression sur la pédale. Par la suite, la pression sur la pédale pourra à tout moment faire varier l’intensité de l’assistance grâce à un cap-capteur de fréquence de pédalage. Cela octroie un contrôle total sur le rendement moteur. Les niveaux de puissance sont sélectionnables à partir du boîtier de commande, présentés en format analogique permettant de sélectionner par simple pression le mode voulu ; ou bien en format digital, pour d’une part un meilleur étagement de la puissance du moteur et d’autre part avoir des informations sur la vitesse instantanée, le kilométrage parcouru, le niveau de puissance restant dans la batterie ou encore calculer la vitesse moyenne sur le parcours. Dans ce registre les équipementiers fournissent tout ou partie de ces fonctions
selon le niveau de sophistication voulu pour le boîtier. Enfin, aujourd’hui toutes les batteries sont au lithium-ion, mais leur emplacement diffère selon les constructeurs. Dans la grande majorité des cas, la batterie sera au niveau du porte-bagages arrière, ce qui est souvent le cas des vélos de grande taille. Les vélos de type pliants l’auront devant la roue arrière ou bien dans le cadre. Enfin certains constructeurs de vélos à cadre fixe optent pour une intégration parfaite de la batterie dans le cadre. Leur autonomie dépendra de la capacité nominale (tension et intensité) de la batterie, du type de parcours, du niveau d’assistance utilisé et du poids de l’utilisateur. Et si par malchance la batterie est à plat, le vélo reste utilisable à la force du mollet !