Une carte grise plus transparente
Depuis le changement de système d’immatriculation en 2015, la carte grise est devenue certificat d’immatriculation. Si ce document – uniformisé dans toute l’Europe – est plus clair pour les autorités, il apparaît plutôt obscur pour la plupart des automobi
Le 15 avril 2009 entrait en vigueur l e quatrième système national d’immatriculation des véhicules en France. Depuis, nous nous sommes tous, plus ou moins, habitués au nouveau format des immatriculations (deux lettres, un tiret, trois chiffres, un tiret, deux lettres), offrant un total de 278 millions de combinaisons possibles, soit une longévité estimée à soixante-dix ans avant que ce SIV (pour système d’immatriculation des véhicules) arrive à saturation. Nous nous sommes également accoutumés à la teinte orangée de l’ex-carte grise, dont l’appellation officielle est dorénavant certificat d’immatriculation. Nous nous sommes, en revanche, moins acclimatés à cette nouvelle dénomination : nous sommes en effet une immense majorité à toujours l’appeler carte grise ! Et, avouons-le, nous ne nous sommes pas vraiment fait aux nouvelles rubriques de ce papier de quelques centimètres carrés (125 x 254 mm exactement, lorsque les trois volets sont dépliés). Le certificat d’immatriculation européen contient 45 % de données supplémentaires par rapport à l’ancien titre. Toutes les rubriques sont numérotées de la même manière pour chaque état membre. Certaines rubriques sont obligatoires (directive), d’autres facultatives et enfin d’autres librement ajoutées par chaque État. Ainsi sommesnous toujours hésitants au moment de chercher une information précise sur cette satanée carte grise devenue presque orange, pour laquelle les autorités ont en outre jugé bon de