les labels touristiques
De plus en plus de labels sont attribués aux communes françaises. On le mesure au fleurissement des panneaux en entrées de villes. Mais à quoi correspondent tous ces logos ? Et comment sont-ils attribués ? Explications.
Appellation d’origine contrôlée (AOP), Agriculture biologique (AB) ou encore Produit certifié, les labels sont partout dans les étals. Surtout connus et utilisés pour certifier l’origine et la qualité de produits alimentaires, ils se multiplient dans d’autres domaines depuis quelques années. Les lieux fréquentés par les touristes sont également distingués, comme les hébergements et la restauration, mais aussi les sites historiques et les communes dignes d’intérêt. Ces labels sont devenus des gages de qualité pour les visiteurs. En France, on dénombre une douzaine de distinctions rien que pour les collectivités. Souvent créés et gérés par des associations, ils peuvent aussi dépendre d’un organisme public. Parmi les plus répandus, le label Villes et Villages Fleuris récompense entre autres la végétalisation de l’espace public, depuis 1959. Les Plus Beaux Villages de France sont certainement ceux qui attirent le plus de touristes chaque année. À ne pas confondre avec le Village préféré des Français, distinction décernée, depuis 2012, par l’émission de France Télévision présentée par Stéphane Bern. Le patrimoine et l’architecture ont souvent une place importante dans ces communes. Leur valorisation fait partie des critères qui permettent d’obtenir le label Villes et Pays d’Art et d’Histoire décerné par le ministère de la Culture. D’autres privilégient les activités sportives ou à faire en famille, ou encore la qualité d’accueil. Le développement durable et le traitement de l’environnement sont aussi récompensés. Une bonne qualité d’eau de baignade est un argument de force pour attirer les touristes. Le Pavillon Bleu, attribué chaque année, est très attendu des vacanciers qui privilégient les stations balnéaires.
Des retombées pour les communes
Pour les touristes, il y a parfois de quoi se perdre avec toutes ces appellations et toutes ces marques (voir page 103). Mais du côté des municipalités, il y a de gros enjeux. Si maintes villes n’ont aucun label, certaines en ont plusieurs. On les distingue grâce aux logos mis en