Île de Groix
Groix présente deux visages au visiteur. La côte ouest, sauvage et escarpée et la côte est, plus douce avec ses plages, ses criques aux eaux turquoise et ses petits ports. En débarquant à Port-Tudy, prenez le temps de parcourir les ruelles du bourg aux façades colorées. Ornée d’un poisson, la girouette du clocher rappelle qu’au début du XXe siècle Groix était le premier port thonier de France. Installé dans une ancienne conserverie, l’Écomusée dépasse le cadre de la pêche et présente les différents aspects de la vie sur l’île à travers meubles, outils et objets du quotidien. Dans le même registre, le village de Kerlard abrite une maison-musée, reconstitution d’un habitat typique de pêcheurs au début du XXe siècle. Encore plus remarquable, celui du Mené pour ses maisons traditionnelles blotties autour de la chapelle Notre-Dame-du-Calme. Longtemps principal port de Groix, au sud-est, Locmaria vaut le détour avec ses maisons basses de pêcheurs, son double lavoir communal et ses fontaines très nombreuses sur l’île. Même si vous n’êtes pas fan de tourisme balnéaire, ne manquez pas de jeter un coup d’oeil sur l’unique plage convexe d’Europe, la plage des Sables Blancs qui se déplace de 10 mètres chaque année. Enchaînez avec la plage des Sables Rouges toute proche et qui porte bien son nom. À l’extrémité ouest, la pointe de Pen-Men, avec son phare carré, se situe sur la partie la plus reculée de l’île, transformée en zone naturelle. À l’extrémité opposée, on se rendra à la pointe des Chats à marée basse pour chercher les glaucophanes bleus, minéraux rares que l’on trouve uniquement à Groix… et au Groenland. Sur la côte Sauvage, le Trou de l’Enfer est une profonde entaille où la mer s’engouffre et qui continue d’alimenter les légendes sur une terre qui compte également une vingtaine de dolmens.