Île de Houat & île de Hoëdic
Àu ne quinzaine de kilomètres de la presqu’île de Quiberon, les îles de Houat et Hoëdic offrent un dépaysement assuré le temps d’une journée ou d’un week-end. Mesurant seulement 4 km de long pour 1 km de large, la première peut être explorée à vélo ou à pied, en suivant le sentier côtier. Avec ses falaises granitiques, ses plages de sable fin, ses maisons de pêcheurs et son petit port typique, l’île de Houat est à elle seule un condensé du Sud Bretagne. Vous débarquerez au port Saint Gildas, encombré de bateaux multicolores et de casiers rappelant que la pêche artisanale reste la principale activité de l’île. Typique, le bourg présente ses petites maisons blanches aux volets bleus et ses superbes roses trémières en saison. À l’est, en poursuivant le sentier côtier depuis Tal Er Han, la très belle plage de Treac’h-er-Goured (la Grande plage) s’étire sur près de deux kilomètres. À ces étendues de sable succède une côte sauvage déchirée, plus brute, en particulier au sud et à l’ouest où elle est entaillée de minuscules criques. À l’ouest, Trea’ch ar Beniguet, la partie la plus sauvage de l’île, jouit d’une vue imprenable sur les rochers des îles Cenis et Guric. Quant à la pointe de Beg-ErVilaine, au nord, elle offre un magnifique panorama sur la baie de Quiberon. Séparée de Houat par 8 km de flots bleus, l’île de Hoëdic est bien différente de sa grande soeur. Plus petite, plus plate, plus sauvage, peut-être plus austère, ce havre de paix n’excède pas 2,5 km dans sa plus grande longueur. L’impression d’être « ailleurs » est vraiment saisissante. Un sentier côtier de 17 km vous permettra d’en faire le tour. Incontournable des lieux, la petite église NotreDame-La Blanche est caractéristique par sa voûte peinte en bleu et ses ex-voto marins. Également bâti au XIXe siècle, le fort Vauban, conçu pour être invisible de la mer, devait repousser d’éventuelles incursions anglaises et abrite désormais la base nautique.