Dynamisme à revoir
La marque premium du groupe Toyota s’est affirmée sur les marchés mondiaux grâce à la fiabilité de ses modèles, à la richesse de leurs équipements et à des lignes exclusives à la fois sportives et élégantes. Ce NX 300, sorti en 2014 et complétant la gamme crossover jusqu’alors constitué du seul grand RX, porte bien les couleurs de la marque, surtout dans cette nouvelle version, reliftée. Mais si le Lexus NX 300 offre sans conteste une conduite reposante dans les embouteillages ou les villes grâce à sa motorisation hybride performante, le bilan s’avère plus mitigé sur route. Affublé d’une boîte auto de type CVT (variateur) qui tend à faire hurler le moteur quand la pression sur la pédale est trop appuyée, le crossover peine lors des reprises alors qu’il dispose de près de 200 ch sous le capot. Mode Sport obligatoire ! En roulant à faible allure, le mode électrique ne dure guère plus d’une à deux minutes (toujours appréciable en ville) et le passage en mode thermique se fait tout en douceur. Avec un poids à vide très élevé, on s’attend à des niveaux de consommation conséquents mais, bonne surprise, le 300 NX s’avère au final assez raisonnable avec une moyenne relevée de 9,2 l. A noter aussi une présentation de bord complète et une très jolie finition avec, il faut le dire, une débauche de boutons qu’il faut apprivoiser. Avec ses quatre roues motrices, c’est un SUV très sûr, capable de tracter 1500 kg.