Citroën Berlingo Van
En élaborant ses nouveaux Citroën Berlingo, Peugeot Partner et Opel Combo Cargo sur la base de la plate-forme EMP2 (celle des Jumpy et Expert), PSA propose une fourgonnette qui pose de nouvelles références en matière de confort et d’aides à la conduite.
La nouvelle génération de Berlingo dissimule, sous son style proche des automobiles actuelles de la marque, une nouvelle plate-forme. Il s’agit en fait de la moitié avant de la plateforme EMP2, celle-là même sur laquelle reposent les Citroën Jumpy et Peugeot Expert. Moderne, elle offre surtout la possibilité de doter les véhicules de nombreuses aides à la conduite. A l’arrière, c’est la partie postérieure de la plate-forme du modèle de seconde génération qui a été reconduite, pour ses qualités de résistance à la charge notamment.
Nombreux équipements L’adoption de la plate-forme EMP2 permet au nouveau Berlingo d’offrir de nombreuses fonctionnalités et équipements de confort. C’est ainsi le cas du frein de parking électrique automatique (un équipement bien senti pour les opérateurs de livrai- sons urbaines qui doivent s’arrêter et repartir de très nombreuses fois dans la journée), du système de clé mains libres, du système d’aides à la traction Grip Control avec système de contrôle de la vitesse en descente (en option dans le pack Chantier ou en série sur la finition Worker), de l’aide au démarrage en côte, du système de détection de la fatigue du conducteur, de la lecture des panneaux de signalisation avec affichage au tableau de bord, du régulateur de vitesse adaptatif, de
l’alerte de distance avec le véhicule qui précède couplé au freinage d’urgence en ville, de l’alerte de présence d’obstacle en manoeuvre (particulièrement utile lors des manoeuvres en ville), de l’alerte de présence de véhicules dans l’angle mort, de l’alerte et maintien du véhicule dans la file ou encore du système de vision arrière. Ce dernier se compose de plusieurs caméras qui permettent d’une part d’aider aux manoeuvres de stationnement (de façon très classique) via l’écran central positionné à la place du rétroviseur. Le systèle de vision arrière permet, d’autre part, d’afficher la vision de ¾ arrière côté droit, très utile lors de l’arrivée sur certaines intersections sans visibilité. Enfin, l’image « permanente » de l’arrière permet de retrouver une sorte de rétroviseur central malgré le fait que le véhicule soit entièrement tôlé. Il convient enfin de souligner aussi l’effort de PSA pour intégrer (en option) un indicateur de surcharge sur ses fourgonnettes. Un voyant s’allume dans l’espace de chargement et au tableau de bord lorsque la charge utile (650 ou 1000 kg selon la version de Berlingo) est atteinte.
Une large gamme Dès son lancement, le nouveau Berlingo est disponible en deux versions : M et XL. La première affiche une longueur totale de 4 403 mm et la seconde 4 753 mm. L’augmentation de longueur de 35 cm est répartie entre l’empattement (+ 19 cm) et le porte-à-faux arrière, permettant au modèle XL de ne pas être trop déséquilibré du point de vue du style. La longueur utile intérieure atteint 1 817 mm pour la version M et 2 167 mm pour la XL. La cloison de séparation modulable, avec trappe au niveau du siège passager est toujours disponible et permet d’offrir une longueur de chargement maximale de 3 090 et 3 440 mm. Le Berlingo est capable d’accueillir deux europalettes pour un volume de 3,3 et 3,8 m3 sans système modulable Extenso et de 3,9 et 4,4 m3 avec. Si la version plancher-cabine a disparu du catalogue, une version cabine approfondie (5 places) d’usine fait son apparition. Les rails d’arrimage de la cloison modulaire au niveau du plafond arrière sont pour le moins surprenants. Par contre, les passagers de cette version profitent des sièges de la version VP, plus confortables que les sièges des cabines approfondies classiques. Sous le capot prennent place le 1.6 Blue HDi 75 et 100 ch et le 1.5 Blue HDi 130 (qui peut être associé à la boîte auto EAT8). Courant 2019, ces diesels seront complétés par les versions essence sur base de 1.2 PureTech 110 et 130 ch.
Des versions métiers La gamme se compose d’une finition d’entrée de gamme Control ; viennent ensuite les versions Club, avec davantage d’équipements de confort comme la climatisation, le régulateur-limiteur de vitesse, un système audio MP3 avec BlueTooth, le frein à main électrique…
mais aussi deux versions « métier » avec d’un côté le Worker (dédié à l’approche chantier) et le Driver (pour la distribution). Le Worker bénéficie d’une rehausse de la garde au sol de 30 mm, d’une protection sous moteur, de pneus M+S et du Grip Control ; le second bénéficie d’une insonorisation plus poussée ainsi que du système multimédia avec tablette tactile 8’’, d’un siège conducteur confort… Bien entendu, des packs complémentaires viennent enrichir la dotation du Berlingo.
Un habitacle agréable L’environnement intérieur est très plaisant. Si le plastique dur est omniprésent, la qualité d’assemblage et de finition est en net progrès. On trouve là de nombreux rangements (dont trois boîtes à gants, l’une audessus du tableau de bord et deux devant le passager). Le Berlingo est toujours disponible avec une banquette trois places, le frein à main électrique permettant de disposer d’une place centrale élargie de 40 mm. Sur route, le Berlingo allie confort et tenue de route. Si la version Worker s’avère plus bruyante à l’usage, elle est parfaitement adaptée à l’approche chantier. La tenue de route est précise ; seule la commande de boîte un peu ferme vient ternir ce joli tableau.