Comment acheter son utilitaire ?
Les offres de financement ne cessent de s’adapter aux usages des professionnels. Elles ont très peu d’impact sur la trésorerie, ce qui permet d’étaler le coût d’achat. Trois modes d’acquisition sont disponibles sur le marché.
Le crédit. Proposée par la banque ou le concessionnaire, cette solution permet de récupérer la TVA et vous êtes propriétaire du véhicule qui, de fait, figure à l’actif de la société. Par contre, le montant du prêt est une dette, il est donc inscrit au passif de la société. De plus, l’achat de l’utilitaire est un investissement, ce qui signifie qu’il est synonyme d’amortissement. Si cous souscrivez un crédit, votre interlocuteur privilégié sera votre banque ou votre concessionnaire, via sa financière. À vous de négocier les taux les plus intéressants sans oublier les différentes assurances. Ce mode de financement fonctionne aussi bien pour les véhicules neufs que d’occasion.
Le crédit-bail. Pour les particuliers, on l’appelle aussi « location avec option d’achat » (LOA). Le principe est assez similaire. Vous payez une mensualité pendant une période, allant généralement de 36 à 48 mois avec un kilométrage limité. La mise de départ correspond à 15 % du montant du prix du véhicule. Il arrive que le premier apport soit égal à zéro, mais c’est assez rare, sauf en cas de promotion et, bien souvent, les remboursements mensuels peuvent être majorés. À la fin du contrat, vous pouvez racheter le véhicule à un prix déjà convenu lors de la signature du contrat, ou repartir avec un véhicule neuf. La fiscalité du crédit-bail est très proche de celle du crédit. Attention, si cette solution permet de changer facilement de véhicule, elle peut s’avérer plus chère qu’un crédit classique.
La location longue durée (LLD). Il s’agit d’une location sans obligation d’achat ; il n’est donc pas possible de racheter le véhicule en fin de contrat. Les mensualités sont ici calculées selon la valeur du modèle et incluent automatiquement tous les frais annexes (entretien, assurances, etc). Elles sont également évaluées en fonction de la durée de la location et du kilométrage annuel, parfois plus restrictif que sur les contrats de crédit bail. Enfin, la LLD ne nécessite pas de capital de départ.