Un weekend au festival de la RTT
Pour sa deuxième édition, le festival de la RTT (rooftop tent, tente de toit) s’est tenu à la mi-septembre à l’écocamping L’Alternatif d’Huriel, à quelques kilomètres de Montluçon, dans l’Allier.
La tente de toit a du succès, surtout depuis le covid et l’explosion de la demande de plein air et de déconnexion. Autrefois accessoire favori des baroudeurs (sur les toits bien plats de leurs Land Rover Defender), elle se démocratise. Ce phénomène, qui prend de l’ampleur, est dû à plusieurs facteurs : d’abord, il est la matérialisation au plus juste de l’idée que l’on peut se faire de l’aventure, en liberté et en autonomie. Et puis, plus concrètement, parce que les fabricants sont de plus en plus nombreux, les marques «historiques» (James Baroud, Maggiolina…) ayant été rejointes par de nombreux faiseurs, dont Decathlon, Thule, Dometic, mais aussi les français NaïtUp et La RTT Française, avec ses modèles ultracompacts. Résultat : des tarifs qui évoluent entre 500 et 4 000 euros, dont on peut penser, de prime abord, qu’ils constituent une aubaine par rapport à ceux des vans, des fourgons aménagés et des teardrops. L’expérience, tentée durant le festival, d’une nuit en tente de toit, est convaincante : la RTT est facile à transporter, à installer et elle nous met en connection directe avec la nature. Après, il ne faut jamais perdre de vue qu’on loge sur le toit de la voiture, auquel il faut monter, par grand soleil ou grande averse !
Avec ses 2 000 visiteurs et ses festivaliers « RTTistes » de tout poil (aventuriers, familles, séniors…) venus d’un peu partout en France et en Europe, installés en lisière de forêt et autour du plan d’eau, avec ses animations, conférences, concerts et diners conviviaux sous le grand barnum, le festival fut un moment agréable, motivant, et riche en rencontres, que l’on devrait retrouver cette année dans Le Monde du Plein Air.