Au bonheur des start-up
Les start-up sont elles aussi courtisées par les territoires. Ces derniers mettent tout en oeuvre pour attirer ces jeunes entreprises et répondre à leurs besoins si spécifiques. Au Pays de Grasse par exemple, les start-up en phase de recherche et développement peuvent être hébergées en pépinière pendant leur phase d’incubation (environ les 18 premiers mois ante et post création). “Les loyers sont alors pris en charge par notre incubateur InnovaGrasse sous forme d’avance remboursable, précise Jérôme Viaud, président de la communauté d’agglomération du Pays de Grasse et maire de Grasse. À leur sortie d’incubation, les jeunes entreprises n’ont pas à déménager, elles continuent leur développement, accompagnées par l’équipe de la
pépinière InnovaGrasse.” Résultat : environ 25 projets étaient hébergés en permanence en 2016, plus d’une centaine d’emplois ont été créés depuis l’ouverture, et ce dans des entreprises durables (plus de 3 ans), qui embauchent (4 salariés/entreprise en moyenne). La région Normandie a quant à elle mis en place un accélérateur nommé FFWD Normandie, qui a pour but de favoriser l’installation de jeunes pousses sur son territoire, tout en aidant les start-up normandes. “Lorsque les start-up qui viennent chez nous, elles sont intégrées dans l’accélérateur, et elles reçoivent ticket en capital de 100 000 euros, explique Alexandre
Wahl. Nous les soutenons pendant 10 mois, avec notamment la mise à disposition de locaux, et une fois cette période révolue, nous effectuons une deuxième levée de fonds.” Bref, tout est fait pour que les jeunes pousses soient traitées aux petits oignons.