Anaïs Richardin rédactrice en chef du site d’information Maddyness, le magazine des start-up françaises
Pourquoi avoir consacré un média à l’actualité des start-up ? Maddynessy a été créé en 2012 par Louis Carle et Étienne Portais, alors qu’il y avait une vraie demande d’information sur ce thème. Nous avons donc conçu le site avec une ligne éditoriale précise : nous sommes spécialisés sur la French Tech, et quand nous parlons des GAFA par exemple, c’est pour montrer leur impact sur le marché français. Nous abordons aussi ces sujets passionnants avec un ton qui nous est propre.
Qui sont vos lecteurs ?
“Beaucoupp de Fintechs évoluent
,, bien au-delà de leur idée de départ
Chaque mois, plus de 450 000 lecteurs suivent l’actualité des start-up en France sur notre site. Notre cible est un lectorat très engagé, une audience qualifiée. Des étudiants, des entrepreneurs, des investisseurs, les directeurs de l’innovation des grands groupes… Les articles sont très partagés : 1 000 à 1 500 fois en moyenne. Nous sommes en pleine enquête de lectorat car il évolue très vite. Chaque année, nous éditons aussi des livres que nous vendons à 20 000 exemplaires. Nous touchons du doigt notre rêve de départ : devenir la boîte à outils de l’entrepreneur. La prochaine étape, c’est de s’ouvrir à un public un peu plus large. Quelles Fintechs suivez-vous avec attention ? Il y en a de plus en plus ! Et ce qui est intéressant, c’est que beaucoup de Fintechs évoluent bien au-delà de leur idée de départ. Par exemple Morning, qui était un site de cagnotte, a créé sa carte bancaire. L’utilisateur pilote son compte depuis son portable. Ses créateurs ont procédé à des levées de fonds mais sont encore totalement indépendants. Leur équipe ne compte pas un seul professionnel de la finance, c’est original. Sharepay a été lancé cet été. C’est une carte bancaire qui a vocation à remplacer les comptes joints. Elle est liée aux comptes bancaires que l’on renseigne. Au moment de payer, les comptes sont débités à égalité ou selon un ratio déterminé.