De nombreuses entreprises s’intéressent par exemple à ces robots pour une meilleure maîtrise du nettoyage de vitres ou des conduits d’air
Les robots seraient-ils sur le point d’assurer toutes les tâches effectuées par les humains dans le domaine du nettoyage ? Si certains freins technologiques et économiques subsistent, la robotisation des machines de propreté ne cesse de progresser. Les applications professionnelles n’en sont encore qu’à leurs débuts et les entreprises s’interrogent sérieusement sur la possibilité de leur intégration. Pour le moment, ces robots sont utilisés comme complément à la maind’oeuvre existante, pour lui éviter d’effectuer des tâches répétitives ou imprécises. C’est ainsi qu’en mars dernier, à la gare de Lyon à Paris, les voyageurs ont vu s’activer un robot nettoyeur capable de fonctionner tout seul. Dotée de capteurs et d’une vision à 360 degrés, la machine s’arrête dès qu’elle détecte un obstacle. Ce robot est déjà utilisé à l’aéroport de Houston au Texas. En Allemagne, l’institut Fraunhofer de Stuttgart a présenté l’année dernière un prototype de robot destiné à travailler aux côtés des humains. Capable lui aussi de détecter un sol sale et de le nettoyer, il vide aussi les poubelles. À l’aéroport de Séoul, en Corée du Sud, un robot dispose aussi de la navigation autonome et de la fonctionnalité d’évitement des obstacles. Mais la machine détecte en plus les zones nécessitant un nettoyage plus fréquent et enregistre ces localisations dans sa base de données. Tous robots présentent une alternative prometteuse au travail humain répétitif et coûteux. De nombreuses entreprises s’intéressent par exemple à ces robots pour une meilleure maîtrise du nettoyage de vitres ou des conduits d’air.