L’an dernier, les rendements moyens offerts par les SCPI et les OPCI sont ressortis à un peu plus de 4 % par an, soit bien plus que le taux moyen de 0,80 % des emprunts de l’État français
sa place dans l’immobilier. Son épargne est donc bien investie dans la pierre, mais en le libérant de tout souci de gestion. De plus, il bénéficie d’une mutualisation des risques liés à la location et à la revente, puisqu’il se retrouve copropriétaire avec d’autres particuliers, et bien souvent d’un patrimoine généralement composé de plusieurs immeubles répartis à la fois sur le plan géographique et entre différents locataires. Mais ce qui intéresse le plus les épargnants aujourd’hui, c’est sans doute le fait de recevoir des revenus réguliers, nets de frais, relativement attractifs dans le contexte actuel de taux d’intérêt historiquement faibles. En effet, l’an dernier, les rendements moyens offerts par les SCPI et les OPCI sont ressortis à un peu plus de 4 % par an, soit bien plus que le taux moyen de 0,80 % des emprunts de l’État français (TME) pour l’année 2017, qui constitue généralement une base de comparaison pour les spécialistes du secteur. Il faut dire que d’après le site internet MeilleureSCPI.com, leur taux d’occupation dépasse actuellement la barre des 90 %, notamment pour les produits spécialisés sur l’immobilier commercial, comme les boutiques ou encore les bureaux. La pierre papier se porte bien. Pour preuve, en 2017, les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) et les organismes de placement collectif immobilier (OPCI) grand public ont réalisé une collecte nette globale de plus de 10 milliards d’euros, d’après l’Association française des sociétés de placement immobilier (Aspim). Il est vrai que la philosophie de ces produits d’épargne destinés aux particuliers a de quoi séduire : au lieu d’investir dans un bien immobilier en direct, l’épargnant acquiert des parts ou des actions de sociétés qui investissent à