L’affacturage forfaitaire est par exemple recommandé à ceux qui souhaitent suivre au plus près leurs coûts de gestion
“Pour s’adapter aux spécificités de l’entreprise, de son activité et de ses clients, le contrat d’affacturage peut revêtir différentes formes” explique Françoise Palle-Guillabert, délégué général de l’Association française des sociétés financières (ASF). Outre l’affacturage confidentiel et inversé abordé plus haut, il est notamment possible d’avoir recours à l’affacturage forfaitaire, ponctuel, ou bien encore import-export. Le premier, comme son nom l’indique, repose sur la base d’un forfait, de sorte qu’il est possible de connaître à l’avance ce que coûte le financement des créances clients. L’affacturage forfaitaire est par exemple recommandé à ceux qui souhaitent suivre au plus près leurs coûts de gestion, tout en leur donnant une meilleure visibilité de leur prévisionnel de trésorerie. Suivant cette même logique de souplesse dans son mode de fonctionnement, l’affacturage ponctuel répond de son côté aux attentes des sociétés désireuses d’utiliser l’affacturage en fonction de la situation du moment et de leurs besoins. Ainsi, cette technique de financement permet aux entreprises de céder au factor qu’une partie de leur chiffre d’affaires, en se faisant financer les créances clients de leur choix sans aucun engagement de leur part. Les factures sont remises et acceptées au coup par coup, chacune d’entre elles devant faire l’objet d’une demande individualisée de financement. Quant à l’affacturage import-export, il s’adresse spécifiquement aux sociétés qui travaillent à l’international. Avec ce mécanisme, il leur est par exemple possible de financer et de garantir des créances export, ou bien de s’approvisionner auprès de fournisseurs situés hors de France tout en les payant avant la date d’échéance prévue.