Le Girardin industriel a été reconduit dans les DOM et les TOM jusqu’en 2025
“La particularité du dispositif Girardin industriel est qu’il donne droit à un avantage fiscal partagé entre le contribuable et l’entreprise exploitante locale, et bénéficie par conséquent d’un plafond de niche fiscale spécifique de 18 000 euros (en complément du plafond global de 10 000 euros) qui s’entend net de la part de l’avantage fiscal rétrocédé aux exploitants locaux”, explique Jérôme Devaud, directeur général délégué d’Inter Invest. Ainsi, un contribuable réalisant en 2018 un apport de 34 668 euros pour participer au financement d’un matériel dont la valeur est de 92 722 euros, bénéficiera dès 2019 d’une réduction d’impôts de 40 909 euros, à la condition toutefois qu’au moins 56 % de ces 40 909 euros, soit 22 909 euros, soient rétrocédés à l’exploitant ultramarin sous forme de diminution de prix du matériel.
“Le groupe Inter Invest créera une société de portage qui louera à l’exploitant ultramarin le matériel, financé en partie par le contribuable, pendant 5 ans, contre un loyer maximum de 69 813 euros au lieu des 92 722 euros que l’exploitant aurait dû investir s’il avait acheté le matériel en direct”, explique Jérôme Devaud. La réduction d’impôt est plafonnée à 40 909 euros sur les opérations industrielles sans agrément fiscal (montant à financer inférieur à 250 000 euros).
Pour les opérations industrielles avec agrément fiscal (montant supérieur à 250 000 euros), la réduction d’impôt peut atteindre 52 941 euros. “Le Girardin industriel est une autre manière d’investir dans l’économie réelle. Il est important de savoir qu’une tractopelle coûte en Outremer 30 % plus cher qu’en métropole. La loi Girardin permet donc d’effacer la différence de prix entre la métropole et l’Outre-mer, liée à l’éloignement géographique”, indique Jérôme Devaud. Preuve de son intérêt pour les “Métros” comme pour les Ultramarins, le Girardin industriel a été reconduit dans les DOM et les TOM jusqu’en 2025.