Dormir dans une literie digne d’un palace n’est plus réservé aux très riches, même s’il faut quand même y mettre le prix

Après dix ans dans l’hôtellerie haut de gamme, Vanessa Gwinner a lancé My Palace Collection il y a deux ans. Son credo ? Dormir dans une literie digne d’un palace n’est plus réservé aux très riches, même s’il faut quand même y mettre le prix. “On s’adresse à une clientèle familière des hôtels haut de gamme qui veut retrouver ça chez elle. Pas forcément CSP++, mais qui a le budget à y consacrer et qui choisit de mettre le prix dans une literie de qualité. Les gens sont ravis, parce que ces articles étaient inaccessibles : à 600 euros l’oreiller, c’est sûr que c’est compliqué… Ça reste cher, bien sûr, mais ce n’est plus réservé à une élite”, explique-t-elle.

En étant vendu sur Internet, les coûts d’exploitation sont réduits, ce qui permet de proposer de la haute qualité moins cher. “On commence à faire notre place, même s’il faut bousculer les codes. Ce n’est pas évident, le marché est détenu par de vieilles maisons. Nous sommes exclusivement en ligne, et le réflexe de vouloir toucher et essayer est encore très ancré.” Pour lever ce frein, elle propose des échantillons de tissus, et un galop d’essai de trente nuits.

My Palace Collection joue avant tout sur des matières raffinées et des finitions impeccables. Pour le bedding (couettes, oreillers et surmatelas) : “nous utilisons des matières naturelles, notamment la plume d’oie. Thermodynamique, elle traverse les saisons. Pour le linge de lit, nous utilisons le satin de coton, une toile très souple et fine retravaillée en Italie. Des matières nobles, qui apportent le bien et le beau, la technique et l’esthétique”.

Car si bien dormir est un enjeu important, l’esthétique n’est pas en reste. “Aujourd’hui, la chambre est une pièce à part entière : les gens la décorent, se soucient beaucoup plus du choix du mobilier… avec les exigences associées.” Ce qui lui fait dire que l’esprit de sa marque, c’est “l’art du bien dormir… tout en étant la garde-robe du lit”.