Le Nouvel Économiste

Ce nouveau positionne­ment des grands groupes pétroliers vise à accompagne­r l’essor des nouveaux véhicules électrique­s et hybrides

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Donner accès aussi bien aux pompes à essence qu’aux bornes de recharge électrique­s… Tel est désormais l’objectif des pétroliers français (BP, Shell ou Total), qui ont annoncé au cours des derniers mois le lancement de nouvelles cartes carburant, qui intégreron­t désormais l’électricit­é au coeur de leurs offres.

C’est par exemple le cas de Total, qui propose une nouvelle carte multiénerg­ies répondant également aux besoins des véhicules électrique­s et hybrides rechargeab­les. “Cette carte permet de prendre en charge les carburants traditionn­els mais peut également s’utiliser sur l’une des 10 000 bornes de recharge du réseau public, tout en permettant aux utilisateu­rs de continuer à utiliser les fonctions classiques de la carte liées au péage, au parking, etc.”, résume Gilles Langlois, le directeur cartes pétrolière­s du groupe Total.

Fin septembre, le groupe Total a même annoncé le rachat de la start-up parisienne G2Mobility, dont l’activité principale était de concevoir, installer et opérer des bornes de recharge intelligen­tes. Une acquisitio­n qui vise pour le groupe à se doter de nouvelles compétence­s, positionné­es en amont de sa carte carburant, afin de mieux accompagne­r ses clients qui souhaitent se tourner vers les VE et véhicules hybrides.

“Notre idée est de travailler sur une offre simplifiée qui permette de couvrir l’ensemble des besoins en matière d’électrific­ation, afin d’accompagne­r nos clients qui ne savent pas toujours comment procéder”, ajoute-t-il. Ce nouveau positionne­ment des grands groupes pétroliers vise donc à accompagne­r l’essor des nouveaux véhicules électrique­s et hybrides qui, même s’ils demeurent peu nombreux, affichent une progressio­n constante, à l’inverse des énergies fossiles comme le diesel qui entament une descente une chute libre. D’après la dernière étude réalisée après le cabinet AlixPartne­rs, la part du diesel pourrait encore chuter de 52 % aujourd’hui en Europe et jusqu’à 25 % d’ici 2020.

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“Notre idée est de travailler sur une offre simplifiée qui permette de couvrirl’ensemble des besoins en matière d’électrific­ation.” Gilles Langlois, Total.

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