Comment choisir la “bonne” SCPI ?
Pour bénéficier des mille vertus des SCPI, mieux vaut être patient et pointilleux dans leur choix
La durée de détention minimale des SCPI ne saurait être inférieure à 5 ans, ne serait-ce que pour bénéficier des abattements pour durée de détention
Faible coût des parts, rendement supérieur à 4 %, la pierre-papier demeure un investissement attractif qui connaît actuellement un fort engouement Et pour cause. Ce placement s’adresse à tout type de profils, du jeune investisseur qui veut se constituer un patrimoine immobilier, sans pour autant disposer des moyens d’investir en direct, au contribuable pplus aisé souhaitant épargnerpg en vue de la retraite ou de sa succession. À condition de bien comprendre qu’il s’agit d’un placement de long-terme. Et de l’accepter.
Vous souhaitez investir dans l’immobilier, mais la tendance haussière du marché refrène vos ardeurs ? Qu’à cela ne tienne. Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) permettent d’investir dans l’immobilier indirectement, pour un coût moindre et un rendement qui se situe entre 4 et 5 %, voire plus, selon les SCPI. Soit bien davantage que les fonds en euros des contrats d’assurance-vie ou les livrets réglementés. Pour 200 euros, il est possible de devenir copropriétaire de biens immobiliers tertiaires, sans les inconvénients de la gestion locative. “Les SCPI sont une bonne alternative à l’immobilier en direct, sans les aléas de ce dernier. Elles sont transmissibles et bénéficient d’un rendement intéressant”, affirme Lionel
Benhamou, associé fondateur de la Centrale des SCPI. Cerise sur le gâteau, la pierre-papier – autre nom des SCPI – s’adresse à tous les profils d’investisseurs et à de nombreuses problématiques d’épargne.
Une épargne pour tous profils
C’est effectivement un outil simple qui s’adresse au plus grand nombre d’épargnants. “Les parts de SCPI sont disponibles avec un bulletin de souscription, quelques pièces administratives et ne nécessitent pas de passer devant un notaire”, fait valoir Stéphanie Lacroix, directrice générale de Primonial REIM. “Les SCPI sont intéressantes dans un contexte de hausse des prix de l’immobilier. Elles s’adressent à tous les budgets, grands comme plus petits, permettent d’effectuer un investissement au bon endroit et de devenir copropriétaire dans des immeubles tertiaires pour des montants relativement faibles. C’est un produit d’épargne incontournable, extrêmement démocratique”, résume Éric Cosserat, président de Perial. Une solution d’épargne à laquelle on peut souscrire au comptant, à crédit ou dans les contrats d’assurance-vie, comme alternative aux fonds en euros, avec une mutualisation du risque et une gestion complètement déléguée. Des atouts qui, ajoutés au rendement avantageux, expliquent le dynamisme actuel des SCPI. Au-delà de leur faible ticket d’entrée, les SCPI répondent à nombre d’objectifs de placement, d’où leur surnom de “couteau suisse” de l’épargne. “Les SCPI sont l’un des rares produits qui peuvent intéresser tous les profils d’épargnants, pour la préparation de la retraite, pour une succession au travers de la nue-propriété, ou, pour les plus jeunes, pour la constitution d’un patrimoine”, fait remarquer Jean-François Charrier, directeur du développement de Fiducial Gérance. “On ne risque pas de surpayer son investissement, car il existe un historique de rendement ; il est actuellement possible d’emprunter à 1,5 % pour acquérir des parts de SCPI pour un rendement de 4,5 %. Il