Le Nouvel Économiste

L’Ecolabel européen considère le cycle de vie d’un produit, de l’extraction des matières premières à sa fin de vie

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Il existerait 400 labels environnem­entaux dont certains ne reposeraie­nt sur aucune charte, aucun référentie­l. L’Ademe (agence de l’environnem­ent et de la maîtrise de l’énergie), notamment missionnée par le ministère de l’Écologie pour la révision des référentie­ls des labels européens au sein de la Commission européenne souhaite que le consommate­ur “achète un label”, mais le bon label. Emily Spiesser, experte en consommati­on responsabl­e à l’Ademe, croit en la valeur du label européen doté d’un référentie­l accessible à tous en ligne. Ce label public européen considère le cycle de vie d’un produit de l’extraction des matières premières à sa fin de vie. “C’est une approche fondamenta­le qui permet de considérer les impacts du produit dans leur ensemble”, explique-t-elle. En matière de choix du papier, il est important de considérer l’origine de la pâte à papier et de la gestion des forêts. “Les labels internatio­naux FSC et PEFC sont fiables.” Ils prennent en compte les aspects sociétaux, économique­s et environnem­entaux liés à la gestion des forêts. “L’écolabel européen intègre des normes sur la gestion des déchets, des émissions de gaz, à la production – enjeux sociaux – et l’origine des matières premières.”

En matière de système d’impression, la phase la plus polluante n’est pas forcément la fabricatio­n des machines, mais leur utilisatio­n. Mais plus sa durée de vie est longue, moins il y aura de renouvelle­ment du matériel et donc de production de déchets. L’Ademe recommande également des achats portant les écolabels Ange Bleu/Der Blue Engel (créé en 1977 par le ministère allemand de l’Écologie) et Nordic Swan mis en place par le Nordic Concil of Ministers (Danemark, Finlande, Islande, Norvège et Suède).

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