“Il était inévitable que les fintechs se positionnent sur ces domaines afin de proposer de nouvelles offres plus simples et plus transparentes, particulièrement pour les PME”
Le credit management ne pouvait échapper aux fintechs. Entre “pure player” et “brick and mortar”, plusieurs solutions voient le jour régulièrement, destinées à rendre concurrentiel un secteur jusque-là plutôt réglementé. Le développement du digital et des fintechs sur ce segment financier affiche aujourd’hui une belle dynamique. Néanmoins, “le secteur était jusque-là plutôt oligopolistique”, note Cédric Teissier. Et le président cofondateur de Finexkap, fintech française dédiée à la trésorerie des entreprises, de poursuivre son analyse : “une situation de marché qui attire fréquemment les jeunes pousses technologiques en raison de la corrélation négative qui existe entre les oligopoles et la puissance d’innovation. Il était inévitable que les fintechs se positionnent sur ces domaines afin de proposer de nouvelles offres plus simples et plus transparentes, particulièrement pour les PME historiquement délaissées par les acteurs traditionnels. Ce sont des domaines complexes ayant peu innové historiquement, avec des offres répondant avant tout aux besoins des grands comptes”.
La nouvelle génération d’entrepreneurs a remis en cause plusieurs modes de fonctionnement. “Elle a libéré plus ou moins le système et les usages ont évolué. C’est une opportunité pour les fintechs qui cherchent à apporter ces nouveautés dans le paysage financier, et plus récemment pour le secteur BtoB. Le credit management est une fonction transversale et centrale pour le développement des entreprises”, note Benoit Lecat, directeur général de Kwote, plateforme de credit management lancée début 2018 par le groupe Delta Assurances, spécialisé dans le courtage en assurances dédiées aux entreprises.