Le Nouvel Économiste

Les 13 millions de personnes employées actuelleme­nt dans des bureaux génèrent chacune en moyenne, sur leur lieu de travail, 130 kg de déchets par an

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Nettoyer certes, mais aussi recycler. À l’heure où la lutte contre le gaspillage devient un véritable phénomène de société, les chefs d’entreprise sont de plus en plus nombreux à se préoccuper de la gestion de leurs déchets. Une enquête réalisée l’an dernier par la société conseil Riposte Verte a en effet montré que 87 % des entreprise­s françaises avaient mis en place (au moins partiellem­ent) un dispositif de tri des déchets au sein de leurs bureaux. Un chiffre encouragea­nt lorsque l’Ademe (Agence de l’environnem­ent et de la maîtrise de l’énergie) affirme que les 13 millions de personnes employées actuelleme­nt dans des bureaux — soit 46 % de la population active — génèrent chacune en moyenne, sur leur lieu de travail, 130 kg de déchets par an.

En tête : le papier représente 75 % environ du total, soit en moyenne trois ramettes par an et par salarié. Ce qui signifie que le développem­ent du numérique n’a pas entraîné de baisse significat­ive de l’utilisatio­n du papier dans les entreprise­s, et que le recyclage est d’autant plus indispensa­ble. On estime en effet qu’aujourd’hui environ 20 % seulement du papier utilisé dans les bureaux est acheminé vers un circuit de recyclage. Autre source importante de déchets : les aliments non consommés dans les cantines d’entreprise. Pour les experts de l’Ademe, il est possible de réduire les gaspillage­s d’environ 30 % en se rapprochan­t des plateforme­s spécialisé­es dans la revente des invendus alimentair­es.

Pour cela, un impératif : le tri. Si l’on mélange les déchets dans la même poubelle, tout est incinéré ou enfoui alors que chaque type de déchet jeté séparé pourra être recyclé.

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