Les primes varient entre 100 et 400 euros selon les collectivités
Le prix d’un vélo à assistance électrique (VAE) a longtemps constitué un frein dans le développement de ce secteur. Aujourd’hui, le prix moyen est de 1 500 euros. Néanmoins, les vélos électriques à moins de 1 000 euros vont rapidement pécher en termes d’équipement. Pour avoir du matériel de qualité avec une batterie qui ne tombe pas en peine avant quatre ou cinq ans, il faut rapidement débourser 1 500 euros. L’entreprise Moustache Bikes, par exemple, propose une entrée de gamme à 2 000 euros. Mis à part les vélos de route classiques qui restent des produits coûteux, les VAE sont en moyenne quatre fois plus chers que leurs homologues dépourvus d’assistance électrique.
En réponse à ce frein, de nombreuses aides ont été développées, la plus connue étant la prime d’État pour l’achat d’un VAE. Durant un an, elle a été très porteuse pour le secteur, son montant pouvant monter jusqu’à 200 euros. Néanmoins, ses conditions d’obtention ont été modifiées en 2018, la rendant pratiquement inaccessible. “Ce sont les villes ou les collectivités qui sont les principales sources d’aides”, explique Jérôme Valentin, président de l’Union sport & cycle et président de Cycleurope Industries. Les primes varient entre 100 et 400 euros selon les collectivités. Enfin, en janvier 2019, l’État a mis en place une réduction d’impôt pour les entreprises lorsqu’ils mettent gratuitement à disposition de leurs salariés des vélos pour leurs déplacements quotidiens, ainsi qu’une indemnité kilométrique pour les salariés qui se rendent sur leur lieu de travail à vélo.