Karelle Geyer, Commissaire générale du salon les Thermalies*
“Les établissements continuent leur cure de jouvence”
Comment se porte le secteur du bien-être par l’eau ?
Le secteur de la thalasso et du thermalisme se porte plutôt bien. En 2018, nous avons comptabilisé 500 000 curistes dans 54 centres de thalasso et 55 000 curistes dans les quelque 104 stations thermales en France. Les établissements continuent leur cure de jouvence. Ainsi, l’établissement du Touquet a investi 20 millions d’euros pour sa rénovation. Un projet de centre de thalasso est en cours à Fécamp. La région AuvergneRhône-Alpes envisage de débourser 20 millions d’euros pour rénover les établissements régionaux.
Quelles seront les innovations présentées aux Thermalies ?
Cette année, nous présenterons davantage de nouvelles cures spécialisées – par exemple les cures pour les malades parkinsoniens ou pour les personnes victimes d’accidents de la vie – que d’innovations technologiques. Sur le salon, nous proposerons un panel exhaustif de l’offre thermale ou thalasso, que ce soit pour un simple break, de la prévention ou une démarche plus curative. On constate aussi un retour aux sources : certains centres n’hésitent plus à faire sortir les patients de leurs établissements dans le cadre de la sylvothérapie et d’une reconnexion à la nature.
Comment expliquez-vous cette multiplication d’offres et de soins ?
Cette multiplication de l’offre est le reflet des maux divers dont souffrent nos contemporains. Les cures deviennent plus pointues. Certaines cures concernent des maladies récurrentes, comme les maladies respiratoires, ou récentes, comme la fibromyalgie. Désormais, il existe des cures pour la ménopause, l’endométriose ou encore pour les problèmes de prostate. De nombreuses cures post-cancers apparaissent également pour les personnes en rémission. Les cures thermales ou la thalasso existent pour répondre aux problèmes des clients et tenter de les soulager.