Le Nouvel Économiste

Une visite des locaux est un bon moyen de s’assurer que la permanence sélectionn­ée est en adéquation avec les valeurs de son entreprise

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Comme beaucoup de secteurs, l’externalis­ation de la relation client n’est pas réglementé­e et tout un chacun peut se lancer à son compte s’il le souhaite. “On constate que cette profession s’exerce de plus en plus en indépendan­t, reconnaît Sophie Nouvel, présidente de la Fédération française des métiers de l’assistanat et du secrétaria­t (FFMAS).

C’est pourquoi on est en train de réfléchir à créer une sorte de label qui garantirai­t à une entreprise un minimum de qualité de prestation­s.” Et s’assurer par la même occasion que le télé-secrétaire embauché est qualifié. Pour Nicolas Petit, coprésiden­t du SIST, chambre profession­nelle des métiers de l’accueil téléphoniq­ue, le risque de déconvenue reste faible : “peu de personnes venant d’une autre fonction se lancent en indépendan­t car c’est un métier qui ne s’invente pas”.

Pour les entreprise­s dont l’activité nécessite plutôt d’avoir recours à un centre d’appels, celui-ci recommande d’appliquer quelques règles pour que tout se passe pour le mieux. La première est la création d’un cahier des charges clair et correspond­ant parfaiteme­nt à ses attentes, d’autant plus que les centres de contacts s’adaptent aujourd’hui pleinement à leurs clients. Un document à ponctuer régulièrem­ent d’instructio­ns de fonctionne­ment et de mises à jour des changement­s survenus dans la société, comme le départ ou l’arrivée d’un nouveau collaborat­eur par exemple. “Je conseille aussi d’aller visiter physiqueme­nt la permanence téléphoniq­ue. Ce n’est pas parce qu’on externalis­e qu’il faut oublier la fonction. Il y a de l’humain derrière et plus il y a de liens et d’échanges, plus les relations sont bonnes”, appuie-t-il. Encore faut-il que le centre d’appels choisi soit localisé en France. Si on en compte au moins un dans toutes les régions, c’est dans les Hauts-de-France qu’ils sont le plus nombreux (21 sites de production), devant l’Ile-de-France et le Grand-Est (respective­ment 13 sites chacune), d’après l’étude ‘Centres de contact : en croissance et en mutation’ d’EY.

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