Le Nouvel Économiste

D’une manière générale, le taux de dépréciati­on s’obtient en comparant la valeur des biens similaires disponible­s sur le marché de l’occasion

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En permettant de calculer le niveau de dépréciati­on d’un bien, du fait de son usure ou de son obsolescen­ce, tout au long de sa durée de vie, la notion de valeur résiduelle constitue un élément essentiel de l’équilibre financier des opérations de crédit-bail. Elle permet tout d’abord au crédit-bailleur de fixer le montant des loyers. Si le bien loué par l’entreprise utilisatri­ce peut se revendre à un bon prix au terme du bail, le crédit-bailleur pratiquera un loyer modéré puisque le risque de non-revente est faible. En revanche, si les perspectiv­es de rachat sont plus incertaine­s, le montant du loyer sera plus élevé.

Ensuite, c’est la valeur résiduelle qui fixe normalemen­t la somme à payer par l’entreprise locataire dans l’hypothèse où elle exerce l’option d’achat prévue dans un grand nombre de contrats. Cette valeur de rachat sera d’autant plus forte que la période d’utilisatio­n du bien sera inférieure à sa durée de vie théorique. Rappel : sur le plan comptable, la valeur résiduelle d’un bien est égale à son coût d’acquisitio­n diminué du montant des amortissem­ents pris en compte durant la période d’utilisatio­n. Pour la calculer, il faut donc disposer des tableaux d’amortissem­ent applicable­s à tel ou tel type de bien. Exemple : on considère qu’un ordinateur perd 40 % de sa valeur après une année d’utilisatio­n. D’une manière générale, le taux de dépréciati­on s’obtient en comparant la valeur des biens similaires disponible­s sur le marché de l’occasion.

Si une valeur résiduelle ne peut jamais être négative, elle peut être nulle lorsqu’un bien loué par une entreprise locataire ne peut être revendu à l’issue de la période d’utilisatio­n.

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