Méthode MRP, apprendre le golf intuitivement
La pédagogie va prendre en compte la façon de fonctionner du stagiaire dans une approche qui se veut non directive
Lionel Bérard, fondateur de l’École du golf français (EGF), a créé la méthode MRP (mouvement rythmique primaire) qui remet en cause la technique classique d’apprentissage du golf, jugée trop compliquée et peu flexible. Ancien sportif à temps plein avec la natation puis le ski, et depuis professionnel de golf, ce dernier estime que pour un mouvement aussi complexe que celui du swing, il faut aller à l’essentiel en écoutant son corps et ses sensations. “J’ai mis en place cette méthode d’enseignement pour gérer l’émotionnel, tente de résumer Lionel Bérard. Je préconise une approche technique simplifiée qui favorise une compréhension rapide des principes fondamentaux.” Intuitif est ici le maître mot. La formation via la méthode MRP se décompose en trois étapes et peut être assimilée selon l’EGF par tous les golfeurs, quel que soit leur niveau. “C’est très important de se réaliser à travers une activité sans être pour autant faire partie d’une élite de son sport”, appuie Lionel Bérard, qui n’oublie pas que le golf représente souvent un sport de reconversion, choisi après une première vie sportive. La pédagogie va prendre en compte la façon de fonctionner du stagiaire et ses acquis dans une approche qui se veut non directive. L’éducation, l’affect, l’intuition ou encore l’utilisation du corps font partie des basiques de chacun et des axes à gérer pour apprendre le plus simplement possible. Et si le joueur qui se crée est pratiquant ou ancien pratiquant d’un autre sport, ce vécu physique et psychique servira de base pour l’apprentissage du golf. On n’entre pas dans un moule, il prend forme avec vous, peut-on tenter d’expliquer. Une étude de ses mouvements par la vidéo fait aussi partie de la méthode afin de mieux comprendre. Si le geste du swing à lui seul peut faire peur et constituer un frein au commencement du golf, c’est peut-être la méthode MRP qui fera passer outre cette réticence. Et s’il n’existait pas qu’une seule façon de jouer au golf ?