Les fifi ntech de l’affacturage
Plusieurs fintechs de l’affacturage ont déjà fait faillite à cause de fraudes. Aujourd’hui, la plupart d’entre elles se préservent grâce à des algorithmes.
Bousculant au passage les acteurs historiques du secteur, les fintech n’ont pas hésité à s’installer sur le marché de l’affacturage. Leurs atouts : agilité, flexibilité, un accès en ligne optimisé et, surtout, une paperasse limitée au maximum.
Mais justement : parfois, l’allégement des formalités se fait au détriment de la sécurité financière. S’il est de moins en moins nécessaire de fournir attestations, bordereaux et certificats, pas étonnant que des entreprises peu scrupuleuses obtiennent des financements sur la base de déclarations mensongères ou de documents altérés. C’est ce qui a expliqué la faillite de plusieurs fintech de l’affacturage, comme Wirecard, Greensill, et Urica. Aujourd’hui, la plupart des fintech savent se préserver de ces risques, en misant notamment sur des algorithmes qui leur permettent de détecter les tentatives de fraude en amont. Pour le reste, rapidité et efficacité sont au rendez-vous : “contrairement aux solutions classiques d’affacturage, la plateforme Edebex est 100 % digitale et très simple d’utilisation, explique David Van der Looven, cofondateur de la société. La PME débutante peut s’inscrire en ligne 7 J/7 et 24 heures/24”. Après la validation de son compte utilisateur, l’entreprise soumet ses factures pour vente sur la plateforme. Leur financement est rendu accessible par le fait que, selon le dirigeant, seule la qualité du débiteur et de la facture est prise en compte. “De plus, Edebex offre un financement total de la facture, sans retenue de garantie, poursuit David Van der Looven. Il n’y a aucune obligation concernant le volume ou la durée : le client vend ses factures en toute liberté, quand il veut et autant qu’il veut.” La solution d’Edebex est accessible sur abonnement à partir de 250 euros HT par an, et donne accès à la plateforme dématérialisée d’affacturage. Avantage : la prestation peut se faire facture par facture, et ne nécessite pas la négociation d’un contrat lourd et contraignant. Cash in Time, la solution d’affacturage fintech du Crédit Agricole, propose une solution alternative.