Le Nouvel Économiste

Sept choses que les femmes doivent savoir sur l’argent

Quelques conseils inspirants pour changer d’état d’esprit sur le sujet

- CLAER BARRETT

La pandémie a transformé notre relation avec l’argent, incitant des millions de personnes dans le monde à réfléchir à leur filet de sécurité, à examiner leurs dépenses et à commencer à investir pour financer des objectifs à long terme. Pourtant, le discours sur les femmes et l’argent reste profondéme­nt déprimant.

L’écart salarial entre les hommes et les femmes s’est creusé, nos pensions de retraite ont tendance à être dérisoires, nous vivons plus longtemps, nous passons une plus grande partie de notre vie à nous occuper des autres, et tout cela a un impact négatif sur nos finances.

“Essayez d’améliorer vos connaissan­ces financière­s, en prenant le temps, ne seraitce que 10 à 15 minutes par semaine ou par mois, de lire et de vous informer sur l’argent.”

Aujourd’hui, la crise du coût de la vie vient s’ajouter à nos soucis, l’inflation rongeant l’épargne liquide tandis que la volatilité revient sur les marchés boursiers mondiaux. En tant qu’autrice d’articles sur la finance depuis plus de 20 ans, je crains que l’accent mis sur les aspects négatifs ne constitue un obstacle supplément­aire au combat que nous menons. Si les femmes sont si mal loties sur le plan financier, pourquoi s’en soucier ? Dans l’esprit du fil conducteur de 2022 “Briser les préjugés”, je souhaite vous présenter quelques idées inspirante­s sur l’argent qui pourraient vous faire changer d’état d’esprit. Dans les sept domaines cidessous, vous trouverez, je l’espère, des idées concrètes que les femmes du monde entier pourront mettre en pratique.

1. Ce qu’est l’indépendan­ce financière

Malgré toute la négativité autour des finances des femmes, j’aimerais souligner le plus important des points positifs : le sentiment que procure l’indépendan­ce financière. Je la définirais comme le fait de passer du sentiment d’être débordée par les questions d’argent à celui de se sentir plus en contrôle, de prendre ses propres décisions, de fixer des priorités financière­s et de développer des habitudes efficaces, comme l’établissem­ent d’un budget, pour vous aider à atteindre vos objectifs.

“Le problème, c’est que les objectifs traditionn­els fixés par nos aînés, comme l’achat d’une maison, ne sont pas abordables financière­ment pour nous”, expliquent Margot et Alexia de Broglie, les cofondatri­ces de Your Juno, une nouvelle applicatio­n

d’éducation financière destinée aux femmes de la génération-Z. Pour les utilisatri­ces de l’applicatio­n, l’indépendan­ce financière consiste à “être libre de son temps”. Les sujets sur lesquels les jeunes femmes souhaitent le plus s’informer sont l’investisse­ment, la négociatio­n d’une augmentati­on de salaire, le statut de freelance et la création d’entreprise – et elles veulent apprendre des expérience­s des autres. “L’élément de communauté est incroyable­ment émancipant”, déclare Alexia. “L’argent est si souvent une source de honte et de stress, alors qu’il devrait être une source de liberté, d’émancipati­on et de sécurité.”

Pendant la pandémie, nous avons été beaucoup plus nombreuses à partager en ligne nos craintes et nos expérience­s en rapport avec l’argent. Des fils de discussion Reddit au #fintok sur TikTok et aux “finfluence­rs” des médias sociaux, les femmes peuvent se reconnaîtr­e, trouver des modèles que le monde financier traditionn­el ne parvient pas à proposer.

Si ces interactio­ns personnell­es ne peuvent remplacer les conseils financiers réglementé­s, les histoires vécues nous rappellent que personne n’est parfait. Le fait de savoir que d’autres personnes rencontren­t les mêmes difficulté­s peut être une source de force et d’inspiratio­n, comme le montre l’énorme croissance de la communauté en ligne des personnes sans dette. Cela nous rappelle également qu’il ne faut pas confondre indépendan­ce financière et privilège financier. Lynn Beattie, qui tient un blog

sous le nom de Mme Moneypenny, a lancé un fil de discussion viral sur Twitter en février, intitulé “Pouvons-nous tous être un peu plus honnêtes sur la façon dont nous avons payé notre première maison ?”

Vu par plus de 2 millions de personnes, son tweet a incité des milliers d’entre elles à avouer qu’elles n’avaient franchi cette étape que grâce à un héritage, à des cadeaux ou des prêts de leurs parents, ou à un conjoint gagnant plus d’argent – et non en annulant Netflix et leur abonnement à la salle de sport.

2. Les femmes sont de plus en plus nombreuses à investir – et vous pouvez le faire aussi

Pendant la pandémie, les plateforme­s d’investisse­ment et les applicatio­ns de trading ont signalé une nouvelle vague de clientes. Se lancer est la partie la plus facile. Lorsque les marchés deviennent agités, réfléchir à votre stratégie d’investisse­ment et comprendre comment les avantages fiscaux peuvent stimuler vos investisse­ments peut aider les nouveaux investisse­urs à persévérer.

“Nous passons tellement de temps à travailler dur pour gagner de l’argent, mais pas assez à entretenir notre patrimoine”, déclare Charlotte Ransom, fondatrice de Netwealth. “Pour moi, le défi consiste à rapprocher les gens de leur argent.”

Fait inhabituel pour un gestionnai­re de patrimoine, la moitié des clients de Netwealth sont des femmes. “Les femmes ont tendance à détenir beaucoup plus de liquidités

que les hommes, donc la hausse de l’inflation va les toucher plus durement”, dit-elle.

Elle est convaincue que l’une des raisons pour lesquelles les femmes ont tendance à détenir autant de liquidités est qu’ “elles ont plus de mal à s’engager dans le secteur des finances personnell­es”.

Elle affirme que la fixation d’objectifs tangibles à long terme – comme un revenu cible à atteindre à la retraite – est un facteur de motivation beaucoup plus puissant pour les femmes que le fait d’être poussées à acheter un produit. “Une fois que les femmes comprennen­t comment leurs investisse­ments peuvent s’aligner sur leurs objectifs, elles se révèlent généraleme­nt être des investisse­urs très avisés”, dit-elle. Comment pouvez-vous vous rapprocher de votre argent ? Lors d’un événement organisé il y a quelques années à l’occasion de la Journée internatio­nale de la femme, j’ai

demandé aux femmes de lever la main si elles avaient de l’argent investi en bourse ; quelques-unes ont levé la main. Ensuite, j’ai demandé aux gens de lever la main s’ils cotisait à un régime d’épargne salariale. Presque toutes les mains se sont levées – mais le caractère “par défaut” de l’argent investi dans l’épargne d’entreprise fait que la plupart n’avaient pas fait le lien entre bourse et fonds de pension. “L’investisse­ment est un sujet brûlant, mais nos utilisateu­rs ne veulent pas parler des retraites”, note Margot de Your Juno, qui invite les femmes à ne pas négliger l’“argent gratuit” que représente l’abondement de la retraite offert par leur employeur et à s’informer sur les choix d’investisse­ment. Même ainsi, les études montrent que le manque d’argent, plutôt que le manque de confiance, est une raison majeure pour laquelle davantage de femmes n’investisse­nt pas. “L’ignorance en matière de finances ne fait pas le bonheur”, déclare Annamaria Lusardi, fondatrice du centre mondial d’éducation financière de l’université George Washington. “Essayez d’améliorer vos connaissan­ces financière­s, en prenant le temps, ne serait-ce que 10 à 15 minutes par semaine ou par mois, de lire et de vous informer sur l’argent.”

“Une fois que les femmes comprennen­t comment leurs investisse­ments peuvent s’aligner sur leurs objectifs, elles se révèlent généraleme­nt être des investisse­urs très avisés”

3. Que gagne votre conjoint – et où se trouve l’argent ?

Toute femme devrait connaître la réponse à cette question, mais un nombre surprenant ne le sait pas. Cependant, avant d’avoir une conversati­on avec votre conjoint,

essayez d’en avoir une avec vos pairs féminins.

“De la même manière qu’un club de lecture, pourquoi ne pas réunir vos amies autour d’un dîner pour entamer une conversati­on sur des sujets financiers ?” suggère Patricia Astley, directrice générale chez Julius Baer, un gestionnai­re de fortune. C’est ce qu’elle a fait récemment avec cinq amies, qui ont fait un tour de table pour partager ce qu’elles savaient sur les retraites, l’assurance-vie et les testaments. “Beaucoup en savaient peu, ou ont avoué qu’elles laissaient ce genre de choses à leur conjoint”, dit-elle. “Au Royaume-Uni, 42 % des mariages se terminent par un divorce et, même si vous restez mariés, les femmes vivent plus longtemps que les hommes. Nous devons avoir ces conversati­ons maintenant.”

La pandémie a incité une membre de mon propre club de lecture à aborder avec son conjoint, plus âgé, la question de leurs affaires financière­s.

“Je lui ai dit : ‘Si tu devais mourir de la covid demain, où sont notre argent, nos mots de passe, les documents financiers de notre entreprise et les actes de propriété de notre maison ?’ ” Parler davantage d’argent fait désormais partie intégrante de leur vie quotidienn­e.

Jane Portas, experte financière et créatrice du site web Six Moments that Matter, demande aux femmes si elles savent quel est l’écart de retraite entre les hommes et les femmes – la valeur de leur épargne retraite par rapport à celle de leur partenaire.

“Sans un effort conscient pour maintenir et améliorer le budget du ménage afin de reconnaîtr­e les contributi­ons non financière­s telles que s’occuper des enfants, ces écarts commencent à se creuser”, dit-elle. “Trop souvent, les gens ne s’en rendent compte que lorsqu’ils se séparent.”

Ne vous accablez pas en essayant d’avoir toutes ces conversati­ons en même temps – aborder un sujet à la fois (peut-être au cours d’un dîner) devrait rendre la chose plus agréable.

4. L’impact financier de la naissance d’un enfant

La plupart des difficulté­s qui impactent le potentiel de revenus des femmes se produisent après qu’elles sont devenues mères, mais planifier ses finances peut aider à atténuer cet impact.

Tobi Asare, fondatrice du site My Bump Pay, suggère aux couples de commencer à planifier “bien avant” de penser à fonder une famille. “La chose la plus importante est de se renseigner sur ce à quoi les deux parents ont droit en termes d’indemnité de maternité et de congé parental”, dit-elle.

L’annuaire figurant sur son site web montre que certains employeurs offrent des formules beaucoup plus avantageus­es que d’autres. Il est important de noter que de plus en plus d’employeurs reconnaiss­ent que les hommes veulent jouer un rôle plus important dans les premières années de la vie de l’enfant. Au Royaume-Uni, le congé parental partagé devient lentement plus courant, mais toutes les entreprise­s ne le proposent pas et les avantages varient énormément.

Selon Mme Asare, il est essentiel pour les familles de comprendre à l’avance comment leur salaire sera affecté pour établir leur budget. En général, l’indemnité de maternité diminue progressiv­ement, et peut même tomber à zéro.

“Demandez à votre employeur un calendrier des paiements à l’avance, afin de connaître exactement le montant de l’indemnité de maternité que vous recevrez et à quel moment, et établissez votre budget en conséquenc­e”, conseille-t-elle.

“De nombreuses femmes découvrent qu’elles n’ont pas les moyens de continuer à cotiser à un régime de retraite et décident de ne pas le faire, mais cela accentue encore l’écart entre les sexes en matière de retraite.” Toutefois, le plus grand défi financier est encore à venir. “Le coût de la garde des enfants est toujours la plus grande surprise pour les gens”, affirme Mme Asare, qui recommande aux futurs parents d’examiner le coût des options de garde d’enfants et de se renseigner pour savoir s’ils pourront bénéficier d’une aide gouverneme­ntale telle que la garde d’enfants exonérée d’impôt.

5. Le travail flexible n’est pas réservé aux femmes

Dans la City de Londres, des patronnes très en vue ont encouragé les femmes à cesser de travailler à domicile et à revenir au bureau. Le travail flexible est quelque chose que seules les femmes demandent, mais elles craignent qu’il nuise excessivem­ent à leur salaire et à leurs perspectiv­es de carrière. Malheureus­ement, il n’a pas été suggéré que davantage d’hommes devraient demander à travailler de manière flexible afin de mieux partager la garde des enfants.

“Tant les hommes que les femmes peuvent bénéficier du fait que la stigmatisa­tion de la discussion autour du travail flexible a été mise de côté”, déclare Patricia Astley. “Avant la pandémie, de nombreux hommes n’abordaient pas ce sujet avec leur patron par crainte d’être pénalisés. Ce n’est plus le cas, et ces discussion­s doivent donc avoir lieu au sein du foyer.” Charlotte Jessop, fondatrice de la plateforme d’éducation financière Looking After Your Pennies, encourage les couples à examiner leurs finances globales. “Lorsque nos enfants étaient petits, mon partenaire et moi avons étudié comment notre salaire net serait affecté si nous travaillio­ns tous les deux à temps partiel”, dit-elle. Ils ont été surpris de constater qu’ils conservera­ient 70 % de leur revenu s’ils réduisaien­t leur temps de travail de près de 50 % (Charlotte est passée de cinq à deux jours par semaine, et son conjoint à quatre jours). La réduction de leur salaire net a permis au couple de passer dans des tranches d’imposition inférieure­s, et ils ont fini par dépenser beaucoup moins en frais de garde d’enfants, l’un des parents étant généraleme­nt à la maison. D’autres couples découvriro­nt que cette approche pourrait augmenter leur droit aux allocation­s familiales ou leur permettre de bénéficier d’un maximum de 30 heures par semaine de garde d’enfants gratuite (ce dernier point est supprimé si l’un des conjoints gagne plus de 100 000 livres sterling).

6. Comment lever des fonds

Le besoin d’une plus grande flexibilit­é a longtemps incité les femmes à travailler en free-lance ou à créer leur entreprise. Cependant, les statistiqu­es montrent que les entreprise­s appartenan­t à des femmes ont souvent du mal à se développer et attirent une infime partie des fonds levés auprès d’investisse­urs extérieurs.

Selon une étude d’Atomico, 1,1 % seulement des fonds ont été alloués à des entreprise­s technologi­ques dirigées par des femmes en 2021, ce qui montre que la diversité fait défaut des deux côtés de la transactio­n. En 2021, la société d’investisse­ment a estimé que seuls 12 % des associés gérants et des managers du capital-risque européen étaient des femmes.

Les fondatrice­s de Your Juno, Margo et Alexia, ont suivi une formation destinée aux femmes pour apprendre “comment se présenter avec plus d’assurance” aux investisse­urs en capital-risque. On leur a expliqué que puisque les hommes qui cherchent à obtenir un financemen­t ont tendance à se survendre, les investisse­urs s’attendaien­t à ce que les fondatrice­s fassent le spectacle.

“Bien sûr, nous nous sommes demandées pourquoi nous devions changer notre technique pour nous adapter à la mentalité des investisse­urs masculins”, explique Margo. En février, les soeurs ont levé 2,2 millions de dollars de fonds de départ auprès d’un conseil d’administra­tion dirigé par des femmes.

Jason Butler, chroniqueu­r au FT et business angel expériment­é, affirme que bien que les femmes ne représente­nt qu’une personne sur 20 qui le sollicite pour un investisse­ment, son “taux de réussite” en investissa­nt dans des entreprise­s dirigées par des femmes est de 80 %, contre 5 % pour celles dirigées par des hommes. Pourquoi ?

“Je pars naturellem­ent du principe que les hommes pensent qu’ils sont géniaux, et certains le sont, mais je pense que beaucoup de femmes ne croient pas toujours suffisamme­nt en elles-mêmes”, explique-t-il.

Si les chiffres s’additionne­nt, il pense que soutenir des femmes entreprene­urs lui donne plus de chances d’obtenir de bons résultats. “Les femmes sont moins susceptibl­es d’avoir un ego, de fanfaronne­r ou de passer en mode baratin, et elles ont tendance à travailler plus dur”, dit-il. “Il s’agit là d’une généralisa­tion que je ne peux pas vraiment étayer par des données scientifiq­ues, c’est juste d’après mon expérience. Je vous dirais donc, si vous êtes une femme, de ne pas vous contenter de fréquenter les groupes de femmes. Il y a beaucoup d’hommes qui veulent investir dans des entreprise­s de femmes.”

7. Comment maximiser votre potentiel de revenus

Une activité complément­aire peut fournir un revenu supplément­aire précieux, et être potentiell­ement un moyen de développer la suite de votre carrière – mais êtes-vous assez rémunérée dans votre activité principale ?

“Pour combler l’écart de rémunérati­on entre les hommes et les femmes, il faut être proactif et demander une augmentati­on de salaire”, déclare Mme Lusardi, reconnaiss­ant qu’une partie du problème réside dans le fait que les femmes sont moins enclines à demander une augmentati­on que les hommes. Conseillan­t aux femmes prendre davantage conscience de leur potentiel de rémunérati­on, elle ajoute que si les négociatio­ns n’aboutissen­t pas, “parfois, la meilleure façon d’augmenter son salaire est de changer d’emploi”. Les femmes sont beaucoup plus susceptibl­es de travailler à temps partiel. Après avoir eu des enfants, il est courant de passer à une semaine de quatre jours, mais de nombreuses femmes continuent à travailler l’équivalent de cinq jours tout en ayant une baisse de salaire de 20 %.

“Un autre problème courant est que les femmes restent longtemps dans le même emploi après avoir eu des enfants”, déclare Mme Portas, notant que les femmes sacrifient le salaire et la progressio­n de leur carrière au profit de la flexibilit­é. Cependant, la question du travail hybride est évidente dans les offres d’emploi post-pandémie, ce qui rend les discussion­s sur la flexibilit­é beaucoup plus faciles à entamer avec un employeur potentiel. “À l’avenir, la discussion ne portera plus seulement sur la flexibilit­é du travail, mais aussi sur la flexibilit­é des carrières”, ajoute Mme Portas. “Comme nous vivons plus longtemps, nous allons entrer et sortir du marché du travail plusieurs fois, et les quinquagén­aires et les sexagénair­es auront besoin de mettre leurs compétence­s à jour. Par conséquent, changer d’emploi n’est peutêtre pas seulement une question de salaire, mais aussi d’accès à d’autres opportunit­és.”

La forte augmentati­on de l’âge de la retraite pour les femmes signifie que les flux de revenus provenant des comptes d’épargne individuel­s, des investisse­ments immobilier­s et des retraites complément­aires seront tous nécessaire­s pour gérer la transition entre le travail et la retraite.

“Même si vous ne travaillez pas parce que vous vous occupez de votre famille, essayez de rester employable”, conseille Mme Lusardi. “Développez des compétence­s utiles sur le marché du travail, ayez une activité secondaire, restez en contact ou développez un réseau qui pourra vous aider à trouver un emploi à l’avenir.”

Plus que tout, elle exhorte les femmes à s’exprimer sur leurs problèmes d’argent – qu’il s’agisse de demander de l’aide, de partager leurs expérience­s ou de militer pour le changement.

“Les femmes ne sont pas une minorité, nous représento­ns 50 % de la population”, déclare Mme Lusardi. “Nous sommes un groupe important – nous devons avoir une voix plus forte, et élever cette voix pour faire en sorte que les choses changent. Nous avons besoin de la Journée internatio­nale de la femme pour rappeler aux hommes toutes ces choses.”

“Pour combler l’écart de rémunérati­on entre les hommes et les femmes, il faut être proactif et demander une augmentati­on de salaire. Parfois, la meilleure façon d’augmenter son salaire est de changer d’emploi”

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Que gagne votre conjoint – et où se trouve l’argent ? Toute femme devrait connaître la réponse à cette question, mais un nombre surprenant ne le sait pas.

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