Le Nouvel Économiste

Nova business school, l’attractivi­té portugaise

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Si les Allemands ont eu du mal à trouver dans leur pays d’origine des établissem­ents où ils souhaitent étudier, Daniel Traça, au Portugal, en a récolté les fruits. En tant que doyen de la Nova Business School de Lisbonne, il a dû introduire un quota pour faire face à une demande écrasante.

Sur l’ensemble de ses six programmes de master, un tiers des 1 600 étudiants accueillis l’an dernier étaient allemands, contre un quart en 2019. “Nous n’avons jamais fait de marketing agressif auprès de ce pays, mais nous avons dû introduire une limite pour maintenir la diversité”, explique-t-il.

L’une des raisons en est la notoriété croissante de Nova à l’étranger depuis qu’elle a rejoint l’alliance Cems des grandes business schools il y a plus de dix ans. Une deuxième raison est le prix relativeme­nt bas : les frais de scolarité sont similaires à ceux de l’Allemagne et faibles par rapport à ceux des autres écoles concurrent­es, y compris le Royaume-Uni, et le logement et autres coûts de la vie sont moins élevés. Un autre facteur est ce que Daniel Traça appelle le “mode de vie Nova” : soleil, mer et surf. “Nos étudiants mentionnen­t le climat, la vie sociale, la scène culturelle de Lisbonne et le campus”, dit-il. Il suggère que ses installati­ons, son approche souple et son programme d’études appliquées contrasten­t avec les université­s allemandes parfois plus traditionn­elles et théoriques. Mais il a fait un effort particulie­r pour attirer les meilleurs candidats allemands, en invitant des employeurs allemands de premier plan à recruter localement, afin qu’ils aient l’assurance de trouver de bons emplois dans leur pays une fois leur diplôme obtenu.

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