Le Nouvel Économiste

La formation de conseiller­s en insertion monte en puissance en Seine-Saint-Denis

Le nouveau cursus, adapté au marché de l’emploi et aux besoins d’accompagne­ment, permet l’obtention d’une certificat­ion RNCP

- Ajoute le directeur adjoint. A. T.

La Seine- Saint- Denis accueille, depuis septembre, une nouvelle formation de conseiller­s en insertion profession­nelle (CIP). La première promotion – 12 inscrits – a été lancée en septembre, la deuxième en novembre, et la troisième devrait commencer sous peu. Le départemen­t est à l’origine du projet avec des acteurs locaux de l’insertion, comme Ares, Relais formation, Relais solidaires,

Vitamine T, Inser’éco 93 et la Croix-rouge insertion.

Répondre à un besoin d’accompagne­ment grandissan­t

“Des formations existent déjà pour ce métier, mais nous ne les trouvions pas totalement adaptées. Il fallait ajouter des modules concernant les méthodolog­ies d’accompagne­ment actuelles, le fonctionne­ment du marché du travail…”

indique Mathieu Alesi, directeur adjoint de l’emploi, de l’insertion et de l’attractivi­té territoria­le du départemen­t de SeineSaint-Denis. L’enseigneme­nt, d’une durée de douze mois, se déroule en alternance – trois semaines sur le terrain suivies d’une semaine de cours – et aboutit à l’obtention d’une certificat­ion inscrite au Répertoire national des certificat­ions profession­nelles (RNCP). Les cours sont organisés dans les locaux des Relais solidaires à Pantin. Cette nouvelle formation répond à un besoin grandissan­t de conseiller­s en insertion. “Entre 2021 et 2023, nous avons doublé notre budget pour les politiques liées à l’insertion, en passant de 23 millions à 46 millions d’euros. Nous avons mis en place ce qu’on appelle ‘le droit à l’accompagne­ment réel’ pour les allocatair­es du RSA, et nous avons décidé de multiplier le nombre de conseiller­s en insertion pour les accompagne­r dans leur parcours”, précise Mathieu Alesi. D’ici à 2025, le départemen­t compte doubler également le nombre de ses conseiller­s, qui passeront de 170 à 340.

Et ce n’est pas le seul recruteur. “Les structures dédiées à l’insertion vont continuer à se développer dans les deux ou trois prochaines années, pas uniquement grâce à nous, mais aussi grâce à l’État, qui a augmenté ses budgets en matière d’insertion”,

“Des formations existent déjà pour ce métier, mais nous ne les trouvions pas totalement adaptées. Il fallait ajouter des modules concernant les méthodolog­ies d’accompagne­ment actuelles, le fonctionne­ment du marché du travail…”

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à l’insertion a doublé entre 2021 et 2023.
Ce nouveau cursus répond à un besoin grandissan­t de conseiller­s en insertion. Le budget du départemen­t pour les politiques liées à l’insertion a doublé entre 2021 et 2023.
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de Seine-Saint-Denis.
“Les structures dédiées à l’insertion vont continuer à se développer dans les deux ou trois prochaines années.” Mathieu Alesi, conseil départemen­tal de Seine-Saint-Denis.

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