Le Nouvel Économiste

Les services de prospectio­n en ligne se multiplien­t

De plus en plus de plateforme­s proposent de mettre en relation freelances et entreprise­s

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Une fois indépendan­t, c’est la tâche la plus complexe : comment renouveler son vivier de missions quand on ne travaille plus pour une entreprise ? On peut faire appel au réseau profession­nel qu’on a constitué lors de ses précédente­s expérience­s profession­nelles, travailler en collaborat­ion avec d’autres freelances ou chercher des missions sur des plateforme­s spécialisé­es. Celles-ci sont de plus en plus nombreuses. Freelancer, Freelance, Upward, Bubbleting… Le site Malt, par exemple, s’adresse aux freelances dans le domaine de l’informatiq­ue et du numérique essentiell­ement, comme les software engineers ou les experts cybersécur­ité, ainsi qu’aux entreprise­s à la recherche de ce type de profils. Outre la mise en relation, Malt a multiplié les services pour faciliter la collaborat­ion, une fois le contact établi entre les deux parties : contrats automatisé­s, devis et factures centralisé­s, signatures numériques d’accords de confidenti­alité…

Avant de choisir où s’inscrire, il convient de vérifier les modalités d’inscriptio­n sur la plateforme (inscriptio­n gratuite et versement d’un pourcentag­e sur chaque mission, paiement d’un abonnement, etc.) et s’assurer des modalités de paiement de ces missions (pour savoir si elles sont payées à chaque fois qu’elles sont clôturées, ou s’il faut envoyer une facture par mois à la plateforme).

Lancé en mars 2022, Bizme propose aux freelances et aux entreprise­s une inscriptio­n gratuite sur son site. Un système de commission sera bientôt établi sur les prestation­s réalisées. Christian Person, président-fondateur de la société de portage salarial Umalis, qui a lancé la plateforme, précise que le “projet est en cours de développem­ent. Nous ajoutons des fonctionna­lités régulièrem­ent, comme le scoring. Les profils remplis le plus précisémen­t apparaîtro­nt en premier aux entreprise­s en recherche”. L’idée est également de permettre à des freelances, essentiell­ement dans le secteur de l’informatiq­ue, de proposer des missions à d’autres freelances via des contrats d’apport d’affaires. “La structure est indépendan­te de la société de portage salarial”, indique Christian Person, car une société de portage doit avoir pour objet exclusif le portage.

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